Jovanovic interprète l’apocalypse avec une seule trame : l’argent.
Or l’argent n’est que la face visible et tangible du désir, de l’attachement, de l’ambition et finalement de la guerre. Cet attachement dont Jésus nous dit de nous garder formellement. Ainsi que tout le nouveau testament.
L’ancien testament ne nous regarde pas, il est pour les juifs et le monde des juifs s’est terminé en l’an 70, à la destruction de Jérusalem, son temple. Il suffit de lire l’historien Flavius Josèphe pour avoir une idée de l’horreur qui s’en suivit.
L’apocalypse raconte la fin de la religion juive, la prostituée c’est elle, les prophètes de l’A.T. la nomment ainsi. La prostituée est assise sur le dos de la Bête.
La première bête ou la deuxième c’est la même. La "deuxième" ne fait que ressusciter.
La résurrection de la Bête à deux cornes : empire romain et synagogue = la nouvelle église-institution naissante, qui sera officialisée par Constantin et toutes celles qui suivront en tant que système. La vraie Eglise est celle qui n’a pas les mêmes valeurs que ce monde. Le monde est ce qu’il a toujours été, un système basé sur l’extension de la personnalité et de ses désirs et ne peut finir que par se dévorer lui-même.
Jésus n’est pas venu créer un nouveau système religieux,mais sa parole ne peut que mener à son terme un ancien mode de vie. Cet ancien mode, est le monde du vieil homme animal. Le nouveau monde est celui de l’homme de la Création qui vit en harmonie avec ce qui est, sans rien désirer d’autre.
Le faux-prophète qui collabore c’est l’éducation, le culte de la personnalité, les idéologies, la science qui nous promet des lendemains qui chantent, le progrès...
Le pouvoir est toujours le même et l’argent est son emblème, son image.(et non pas les images de la télé)
Faire parler l’image ou le mensonge, c’est lui donner du pouvoir ou la combattre, peu importe, c’est perdre son temps vouloir changer le monde, alors qu’il reste rigoureusement le même. Les révolutionnaires d’hier prennent le pouvoir de demain.
Seuls les décors et les costumes changent.
Etre pro-système ou anti-système c’est du pareil au même.
Le seul chemin c’est sortir du monde, comme Jésus le conseille à ses disciples.
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