Le journaliste Laurent Obertone était l’invité, samedi 2 mars, de l’émission de Ruquier, « On ne peut pas plaire à tout le monde » pour défendre son livre La France orange mécanique, qui connaît actuellement un gros succès de librairie (3ème meilleure vente sur le site Amazon).
Sans surprise, il a eu le plateau entier contre lui, à l’exception de Natacha Polony, plus mesurée dans la critique. Le chroniqueur Aymeric Caron était particulièrement remonté contre l’auteur et le livre qu’il a qualifié de « manifeste raciste bourré de haine ». Laurent Ruquier, minaudant comme à son habitude, a admis quant à lui que le livre d’Obertone contenait des faits avérés mais s’est ému de ce qu’on ne « connaissait pas » l’auteur et que l’on ne savait pas par conséquent si on pouvait « lui faire confiance », à la différence… d’un Edwy Plenel !
Le comique Mustapha El Atrassi, invité pour la promotion de son prochain spectacle, s’est également montré hostile au livre en raison du fait que celui-ci « stigmatisait » les immigrés, tout en reconnaissant qu’il ne l’avait pas lu. D’après le site fdesouche, un échange aurait été coupé au montage dans lequel Aymeric Caron affirmait à Obertone qu’Hitler se réclamait du darwinisme, comme lui…
La France orange mécanique, paru aux éditions Ring le 17 janvier dernier, est en passe de devenir le succès de l’année dans la catégorie essai. Le livre défend la thèse de l’ensauvagement de notre pays et de l’explosion de la criminalité, notamment du fait de l’immigration massive. Après l’avoir ignoré, les médias ont commencé à s’y intéresser lorsque Marine Le Pen s’est mise à en faire la promotion.
L’occasion était alors trop belle de réduire l’auteur à un « militant politique », ce que l’intéressé nie, se considérant comme « apolitique ». Le site Médiapart l’a ainsi accusé d’avoir animé « un blog d’extrême-droite », mais Laurent Obertone nie également et attaque en diffamation.
Enfin, selon le site NDF, la FNAC a récemment censuré son classement des ventes de livres pour ne pas mettre en avant le livre… Bref, un bel exemple de débat escamoté par les médias pour des raisons idéologiques, ces derniers préférant diaboliser l’auteur plutôt que de discuter ses arguments et ses affirmations.