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En un an, les arrivées de "réfugiés" en Grèce et en Italie ont quintuplé

1 million d’hommes auraient soudain quitté femmes et enfants pour "fuir la guerre" ?

L’année passée, ce sont en tout 1,04 million de réfugiés qui ont rejoint l’Union européenne via la Grèce et l’Italie, soit cinq fois plus qu’en 2014, a informé vendredi l’Agence européenne de surveillance des frontières, Frontex.

En dépit de la saison hivernale, 108.000 réfugiés ont encore rallié la Grèce en décembre. Bien que les arrivées soient en recul par rapport aux dizaines de milliers enregistrées en novembre, ce nombre est néanmoins quarante fois supérieur à celui de décembre 2014.

Tout au long de l’année passée, ce sont en tout 880.000 réfugiés qui sont entrés dans l’UE en traversant les frontières grecques, indiquent les chiffres de Frontex. Nombreux sont ceux qui sont passés au préalable via la Macédoine ou la Serbie, pour tenter à nouveau d’atteindre les frontières extérieures de l’UE en Hongrie ou Croatie. L’agence a enregistré au total 1,83 million de franchissements illégaux de ces frontières, indiquant que bon nombre de personnes essaient par deux ou trois fois de traverser ces démarcations extérieures.

Bien que le flux de migrants l’année passée se soit déplacé sur la route dite des Balkans via la Grèce, le nombre d’arrivées en Italie a augmenté de 50% encore au mois de décembre. Frontex attribue cela à la météo relativement clémente. En 2015, les côtes italiennes n’ont attiré « que » 157.000 migrants, soit 8% de moins qu’en 2014, une année record.

Lundi, les ministres européens des Affaires intérieures et de l’immigration se rencontrent pour une réunion informelle à Amsterdam et discuteront à nouveau de la question des réfugiés. Ils se pencheront sur la marche à suivre une fois que les contrôles aux frontières réintroduits temporairement, par l’Allemagne ou l’Autriche notamment, expireront au printemps.

L’article 26 du code Schengen sera particulièrement passé au crible. Il prévoit que les États membres puissent contrôler leurs frontières pendant une période pouvant aller jusqu’à deux ans s’il s’avère que les frontières extérieures de l’UE ne sont pas correctement surveillées. Les Etats membres doivent en décider ensemble, sur base d’une recommandation de la Commission européenne. « Nous sommes prêts à utiliser cet article si nécessaire, mais nous n’en sommes pas encore là », a déclaré une porte-parole de la Commission vendredi.

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