La cour d’appel de Paris a confirmé mercredi la condamnation à deux mois de prison pour complicité de contestation de crime contre l’Humanité, en récidive, du négationniste Vincent Reynouard, pour un article paru en mai 2011 dans l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol.
Le 27 mai 2011, Rivarol avait publié un article de Vincent Reynouard, intitulé « Lettre ouverte aux défenseurs de DSK ». Il établissait un parallèle entre les accusations d’agression sexuelle dont Dominique Strauss-Kahn a fait l’objet à New York, soulignant des « anomalies dans la version officielle », et la Shoah.
« Le révisionnisme m’a appris qu’il peut y avoir des apparences trompeuses et des versions officielles dont la solidité reste illusoire », écrivait Reynouard.
En première instance le 7 mai 2015, le tribunal correctionnel de Paris avait souligné que « l’auteur de l’article suggère que l’extermination des juifs européens par les nazis pourrait (...) ne pas avoir eu lieu ».
Les premiers juges avaient également sanctionné un autre passage de l’article, dans lequel l’auteur commençait par affirmer qu’il pourrait citer « des dizaines » d’« étrangetés et anomalies ».