Des responsables publics de gauche à l’Est du continent n’hésitent pas à rejeter la société multiculturelle.
Si, en Europe de l’Ouest, l’attitude des partis politiques par rapport à l’immigration et au patriotisme est souvent dictée par leur positionnement sur l’échiquier politique, des responsables publics de gauche à l’est du continent n’hésitent pas à rejeter la société multiculturelle et la présence de migrants.
En Slovaquie, le Premier ministre social-démocrate Robert Fico [photo], dont le parti est membre de l’Internationale socialiste et du Parti socialiste européen, dénonce les pratiques des journalistes et le politiquement correct. S’opposant à l’immigration et à la relocalisation de migrants que souhaite imposer l’Union européenne à son pays, il dirige un gouvernement de coalition au sein duquel figurent, parmi d’autres partis, les nationalistes du SNS, et dénonce le comportement d’une partie de la population tzigane.
En République tchèque, le président de centre gauche Miloš Zeman n’est pas en reste. Lors de son discours de Noël 2015, il n’hésita pas à prétendre que le flux de réfugiés était une invasion organisée. Il déclara : « Ce pays est notre pays, il n’est pas là pour tous et ne peut pas être là pour tous », avant d’appeler les jeunes hommes syriens à combattre l’islamisme au sein de leur pays plutôt que de fuir vers l’Europe.