Un peu plus de deux semaines après son élection à la présidence des États-Unis, Donald Trump continue à mettre en place l’équipe qui va l’aider à appliquer son programme lorsqu’il fera son entrée à la Maison Blanche, le 20 janvier prochain.
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L’homme le plus riche du monde a choisi le journal des milieux d’affaires pour détailler ses projets. Dans une tribune cosignée dans le Wall Street Journal ce mercredi 20 novembre avec son alter-ego à la tête du futur département de l’efficacité des services publics, Elon Musk et l’ancien candidat à la primaire républicaine Vivek Ramaswamy soulignent qu’ils arrivent au sein de l’administration fédérale américaine comme des entrepreneurs – et non comme des politiciens – avec l’intention de tailler dans les dépenses.
L’un et l’autre entendent notamment effectuer des coupes dans les 500 milliards de dollars de dépenses annuelles qui ne sont pas autorisées par le Congrès. Elon Musk et Vivek Ramaswamy citent en exemple un milliard et demi de dollars alloués à des organisations internationales et 300 millions de dollars attribués au planning familial, une structure qu’ils qualifient de « liberal » – l’équivalent de gauchiste aux États-Unis. En revanche, les deux hommes ne disent rien sur les dépenses et autres subventions dont bénéficient les entreprises d’Elon Musk, notamment dans le domaine spatial...
Tous deux veulent aussi se lancer dans une dérégulation massive, en s’appuyant sur la Cour suprême à majorité conservatrice. Enfin, comme Elon Musk l’a fait dans ses entreprises, ils veulent mettre fin au télétravail. La mesure entrainera une vague de démissions et de départs à la retraite des fonctionnaires fédéraux qui seront accompagnés vers le secteur privé et traités avec respect, insiste la tribune.
De leur côté, les Américains regardent, eux, avec circonspection les premiers pas du patron de Tesla dans les plus hautes sphères de l’État, sauf chez les démocrates où, sans surprise, sa présence dans le sillage de Donald Trump est vue d’un très mauvais œil.
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