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Édouard Louis, gay passif contre la domination masculine

Notre folle époque raffole des contradictions, ce qui fait que le Système est un peu branlant. Voici l’histoire du pseudo-écrivain Édouard Louis, à la structure mentale et politique très fragile. Nous dirons que c’est un écrivaillon gay qui a les heurs de la critique, qui est elle-même très gay-friendly, ou qui préfère mettre en avant les communautés soi-disant victimes (de la violence patriarcale, s’entend).

 

Édouard, qui se faisait appeler Eddy Bellegueule dans un sursaut de modestie hors concours, est reçu par Boucle d’oreille, et pas Boucle d’or, sur le plateau de Mediapart. Ça va causer culture de gauche, c’est-à-dire qu’on va pleurnicher sur le sort des femmes, des gays, des trans et des racisés. La culture de gauche, ça se résume à ça.

 

 

Ça, c’est la vraie Boucle d’or. Eddy, lui, ce serait plutôt Piercing d’or, puisque son plus grand fait d’armes, et qui lui a inspiré un livre, au Demorand illisible, c’est l’histoire de son faux viol par Riadh. Une histoire rocambolesque qui a été requalifiée en vol simple. On vous raconte, parce que ça explique un peu ce qui va suivre. Nous sommes le 25 décembre 2012, Édouard rencontre « Reda », et l’Algérien, 26 ans à l’époque, accompagne le blondinet chez lui. Ils ont des relations dites sexuelles – Édouard est déconstruit, pour parler poliment –, et une fois Reda parti, le blondin se rend compte que sa tablette et son mobile ont disparu. Le Monde écrit, en 2022 :

Démasqué, Riadh B. était alors devenu menaçant, l’avait étranglé avec une écharpe puis violé, avait déclaré Édouard Louis. De cet épisode, l’écrivain avait tiré l’ouvrage Histoire de la violence (Seuil), publié en janvier 2016, quelques jours avant l’arrestation fortuite de son agresseur présumé dans une autre affaire. À l’issue de l’instruction, comme dans de nombreux dossiers d’accusations de viol, les faits avaient été requalifiés en « agression sexuelle », menant l’affaire devant un tribunal et non aux assises. «  Les magistrats ont considéré qu’il n’existait aucun élément corroborant les allégations de l’écrivain  », ont déclaré dans un communiqué les avocats de Riadh B., Marie Dosé et Judith Lévy.

Vous l’aurez compris, Reda s’appelle en vérité Riadh. S’il a bien volé les deux appareils, il n’a pas violé Édouard, les juges ayant relaxé l’Algérien en appel, dix ans après les faits. Mais le mal est fait, Édouard devient Eddy qui écrit des livres et raconte sa souffrance. Peu importe la vérité, quand on est de gauche, gay et écrivain, on a tous les droits. Après ça, Éd nous demande de croire à sa souffrance. Sa réaction sur Facebook après le jugement, définitif :

« Est-ce que j’ai perdu aujourd’hui ? Je ne sais pas, je n’avais rien à gagner, on ne peut jamais gagner d’avoir traversé des expériences comme celles-ci, on ne peut que perdre ou perdre. Porter plainte, dans la configuration qui est la nôtre, n’est pas forcément la bonne solution. Les institutions judiciaires fonctionnent à l’écrasement des victimes, notamment dans ce type de violence-là. »

Même pour les violences inventées. Quand on est de gauche, même s’il n’y a pas de violence directe, physique, ou même si on l’invente, il y a une violence socio-psychologique de droite qui s’exerce et qui fait mal. Passons à l’interview, mais c’était important de bien situer le personnage.

On reste dans la souffrance. Comme le viol n’a pas fonctionné, il reste le frère, mort à 38 ans, ce qui donne un autre bouquin.

« Dans ses livres sur son père, sur sa mère, sur la violence, Édouard Louis a exploré pendant des années le poids des déterminismes sociaux, la façon dont ils s’inscrivent dans les corps, pèsent sur les vies, les limitent ou les détruisent, son œuvre est aussi traversée dans le questionnement à peu près permanent sur la masculinité. »

Son « œuvre » : Boucle d’or y va fort, quand même. C’est juste le journal de bord d’un prolo qui a accédé au culturo-mondain en vendant sa souffrance, une souffrance fantasmée parce que sinon, y a rien, ou la responsabilité individuelle. Car à un moment donné, si on grandit, on devient responsable. De son enfance on ne l’est évidemment pas, mais ensuite, grandir, ça veut dire éduquer son propre enfant, l’enfant qu’on a été, ou le rééduquer, et ne pas pleurer avec lui. Visiblement, il y en a qui ne le font jamais, ou qui préfèrent pleurnicher. Mais ça n’attire pas l’amour...

Il y en a qui construisent, d’autres qui déconstruisent...

Eddy fait la critique bateau de la masculinité et de la société masculinisée. Son dernier opus aborde l’histoire de son frère prolo, sous-cultivé, alcoolo, violent avec les femmes, et bien sûr homophobe. Selon Eddy, le frolo est mort de « l’injonction à la masculinité ». On peut tout aussi bien dire que la majorité des mecs font ce qu’ils peuvent pour s’en sortir, dans un monde où il faut se battre, contre la pauvreté, contre la maladie, contre le chômage, contre la déprime, contre la violence politique, et ça suffit pour en abattre certains, qui perdent le combat ou qui jettent l’éponge. Ce n’est pas la masculinité qui tue, ce sont bien les conditions sociales, qui sont féroces pour les hommes comme pour les femmes, et peut-être même plus pour les hommes, car ces derniers sont plus résistants que les femmes.

C’est parfaitement montré dans l’excellent American Primeval (À l’aube de l’Amérique) sur Netflix :

 

 

Sexualiser la lutte pour la survie, genrer la lutte pour la survie, c’est une faute professionnelle quand on veut faire un peu de psycho ou de socio. Pour Eddy, la masculinité fait du mal aux autres, sauf que c’est la masculinité qui a tout construit ou presque, à part les enfants, bien sûr. C’est le mal absolu, qui détruirait les individus, hommes et femmes, et donc la société. Un biologique avait parlé de l’agressivité, qui est au cœur de l’homme, l’outil numéro un de survie dans des conditions difficiles. Mais l’agressivité peut ne pas être tournée vers les autres. Cette force peut servir à construire, pas seulement à détruire. C’est la faiblesse de la construction du blondin.
Malheureusement, c’est pas Boucle d’or qui va mettre Eddy dans le droit chemin de l’analyse honnête, avec des questions (réponses) du genre :

« Pourquoi il faut que la masculinité se construise avec cette détestation de l’homosexuel ? Qui peut aller jusqu’à la violence, comme si c’était un passage obligé, un corollaire, en fait un rite d’initiation presque, une façon d’être un homme. »

Eddy, lui, ne voit de violence que chez les hétéros, pas chez les LGBT, qui serait le monde des Bisounours. On ne lui rappellera pas les rapports de domination et de soumission qui sont très répandus, et jusqu’à une violence plus ou moins consentie, à la limite de la torture, chez les gays... Sans parler de la violence sociale à peine symbolique des vieux pédés friqués qui s’achètent du giton (on pense à Palmade), des jeunes qui les entubent ou qui les volent en retour (avec des chantages à l’amour), quand ils ne les attachent pas au radiateur comme notre ami Laurent... La douceur des gays est une vaste fumisterie.

Pierre, gay passif, ne veut plus qu’on l’insulte

 

Quand aux butch, ces gouines masculinisées à mort, ce sont les jouvencelles qui en parlent le mieux, après être passées sous le camion...

Ici, Sophie, qui a vécu et qui évoque la violence entre gouines, accuse encore la structure patriarcale – décidément – de la société.

 

 

La nouvelle masculinité « respectueuse » des LGBT, elle repassera ! Rapports violents, rapports d’argent, rapports de pouvoir, on y trouve la même merde que chez les hétéros. La nature humaine ne change pas en changeant de sexe ou de sexualité !

 

 

Eddy veut déconstruire la masculinité, très bien. Qu’il en profite pour déconstruire aussi l’homosexualité et la transidentité, sans oublier la pédocriminalité, qui a de nombreux liens souterrains avec le monde LGBT. Faut pas s’arrêter en si bon chemin.

 

Édouard mérite de figurer dans
Plus con, tu meurs !

Édouard ou le surréalisme gay

 






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9 Commentaires

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  • #3481265
    Le 19 janvier à 18:30 par Montjoie
    Édouard Louis, gay passif contre la domination masculine

    Excellent ! Mais peut-on faire boire des ânes qui n’ont pas soif ? Du moins de cette eau là !

     

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  • #3481268
    Le 19 janvier à 18:34 par miles davis
    Édouard Louis, gay passif contre la domination masculine

    "Pourquoi il faut que la masculinité se construise avec cette détestation de l’homosexuel ? Qui peut aller jusqu’à la violence, comme si c’était un passage obligé...". On change 2 mots, et on dirait qu’il parle de "l’antisémitisme". Même style, phantasme, mensonge, ruse... Et toujours ce coté pervers et exhibitionniste pour nous obliger à les regarder et à les écouter. En réalité, on s’en fout de vos histoires de Q. C’est du harcèlement, laisser nous tranquille.

     

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  • #3481272
    Le 19 janvier à 18:42 par Lavrov
    Édouard Louis, gay passif contre la domination masculine

    Camarades de E&R

    Il y a vraiment un très gros problème anthropologique en Occident.

    D’ou notre détestation de tout ce qui est traditionnel.

    La Russie , les arabes , les chinois etc....toutte ces société valorisent la famille.
    Nous accusons les musulmans , la russie , les chinois, de nos propres perversions. Toujours le fameux transfert. Ou l’inversion accusatoire.
    Ca va mal en France , vite un bouc émissaire....piur que rien ne change.
    Ne varietur
    Lavrov

     

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  • #3481281
    Le 19 janvier à 19:10 par anonyme
    Édouard Louis, gay passif contre la domination masculine

    Certains disent qu’il faut souffrir pour pouvoir ensuite comprendre, mais Eddy s’est fait défoncer le cul par le progressime de gauche, d’abord chez lui, puis au tribunal, mais il demeure gauchiste !

     

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  • #3481285
    Le 19 janvier à 19:14 par Questionneur
    Édouard Louis, gay passif contre la domination masculine

    Cette passion pour la mise en avant, même de manière critique, des gays et les trans n’est-elle pas une forme de coming-out ?

     

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  • #3481287
    Le 19 janvier à 19:18 par Coccinelle
    Édouard Louis, gay passif contre la domination masculine

    "C’est juste le journal de bord d’un prolo qui a accédé au culturo-mondain".

    Assez révélateur du Paris des années 80. Les amoureux de la nuit prolos ou petits bourges qui se sont mis à parler de politique pour se donner un peu d’épaisseur.

     

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  • #3481304
    Le 19 janvier à 19:32 par Karl V
    Édouard Louis, gay passif contre la domination masculine

    Pas finaud le bobo...

     

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  • #3481320

    Ici, Sophie, qui a vécu et qui évoque la violence entre gouines




    Oui, elle et ses congénères sont complètement hypocrites car l’homosexualité et été associée à la violence et à la destruction par toutes les cultures. Il y a de nombreux rites qui impliquent des actes homosexuels mais l’intérieur d’une phase décrivant le paroxysme de la violence sociale et l’effondrement du système culturel. Les homosexuels prétendent qu’ils ne font d’exprimer des choix individuels aussi respectables que d’autres mais en réalité, ils sont l’expression même d’une crise sociale et d’une violence au travail dans la société.

    Et c’est même pire que ça parce que la violence est l’origine même de l’homosexualité, violence qu’ils refusent de considérer : l’homosexualité n’est que l’érotisation d’un rival inégalable. C’est très bien montré dans les oeuvres des homosexuels les plus intelligents. Gaspard Noé par exemple, dans son film Irréversible (2002), arrive à le dire : le type devient homosexuel parce que la femme qu’il aimait l’a quitté pour son meilleur ami... c’est une défaite face à une personne du même sexe qui l’enferme dans l’homosexualité. Cette défaite face au même sexe est à l’origine de toutes les histoires individuelles que racontent les gays et lesbiennes, seulement ils préfèrent se raconter que c’est un choix personnel, et c’est le même orgueil qui a provoqué le conflit initial et qui occulte son souvenir...

    Sophie a été vaincue par sa soeur ou sa meilleure amie dans une rivalité pour un homme, elle a érotisé sa rivale victorieuse, et maintenant elle prétend qu’elle va avec d’autres femmes, vaincues comme elle, par libre choix... Et évidemment qu’elles sont toujours violentes entre elles, les vaincues, puisqu’elles haïssent les femmes de leur avoir pris l’homme qu’elles convoitaient. Et quant à la haine qu’elle ont pour les femmes qui se marient avec des hommes et portent leurs enfants, elle est d’une violence indescriptible ! Parce que l’échec n’a pas effacé ce qui est pour elles la valeur morale absolue : la domination. Les lesbiennes ne pensent ainsi qu’à ça : aux autres femmes, les dominantes, celles qui ont des familles, des maris et des enfants. Et même chose pour les gays, ils sont obsédés par les hommes qui ont des femmes et des enfants. Et c’est pour ça qu’ils ont réclamé le droit de pouvoir singer le mariage et la famille, parce qu’ils voulaient faire comme s’ils avaient pu avoir ce qu’ils ont perdu dans la rivalité originelle.

     

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  • #3481321

    Suite :

    Edouard Louis est pathétique parce qu’il se ment à lui-même, il n’a pas le courage d’un Noé ou d’un Fassbinder qui osent décrire la violence et la domination à l’origine même de l’homosexualité. Il n’est pas capable de dire que rien ne le forçait à faire de la domination la valeur morale absolue de son existence. Parce que chez l’écrasante majorité des hommes, se faire prendre sa femme ou échouer à prendre la femme d’un autre ne fait pas d’eux des homosexuels, il n’y a que chez certains, chez ceux qui ne se voient pas autrement qu’en dominants c’est-à-dire en violents, en vainqueurs, que l’érotisation du rival vainqueur se produit. C’est un immense non-dit. Et Gaspard Noé a dû raconter l’histoire à l’envers dans Irréversible (2022), pour en atténuer la clarté, parce que la vérité est trop difficile à supporter, c’est trop humiliant, trop insupportable.

    Et la violence et la domination sont tellement ancrées en eux, parce qu’ils veulent être le vainqueur, qu’ils s’imaginent être les victimes de gens qui ne pensent pas à eux et qui ignorent même jusqu’à leur existence. C’est l’érotomanie et l’émergence du "pervers narcissique" : la construction de l’intention mauvaise et des capacités surnaturelles de nuirsance d’une personne qui ne pense même pas à eux, qui ignore jusqu’à leur existence... mais qui a simplement le malheur d’être convoitée par eux.

    Edouard Louis est complètement noyé dans ces mensonges. Et il n’a jamais renoncé à son ambition délirante de domination sociale, car à l’instant même où il renoncerait à la domination, il cesserait d’être homosexuel... il se trouverait une femme à son niveau avec qui il se mettrait en couple comme l’immense majorité de l’Humanité. Mais ce n’est pas ça qu’il veut, il voudrait être Alain Delon avec Romy Schneider... Edouard Louis veut "déconstruire la masculinité" parce qu’il ne peut pas être Alain Delon, et ce n’est pas une question de "norme sociale", c’est la question d’Edouard Louis tout seul avec son orgueil délirant et sa rage de ne pas être tout en haut au sommet de la société comme un soleil brillant sur les inférieurs...

     

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