Pour un peu, on se croirait revenus aux émeutes d’octobre 2005. L’état d’urgence, décrété par un gouvernement dépassé, n’a visiblement pas calmé les choses : une vague de violences tous azimuts frappe le pays, mais en basse intensité, par rapport aux « explosions » terroristes.
On sait désormais que les forces de l’ordre ont été « désarmées » dans leur réponse par la hiérarchie politique, qui a laissé le poison de la déstabilisation infiltrer le pays : frontières violées (Calais), délinquants relâchés (justice), destructions encouragées (antifas)...
S’agit-il de la préparation oligarchique à l’opération Ronces dont parle Zemmour, ou les conséquences d’un ras-le-bol général qui touche les jeunes désœuvrés, les Français inquiets pour leur travail, et les forces de l’ordre ?
Toujours est-il qu’on sent un appétit pour le chaos, que des forces asociales se déchaînent, qui ont mis un terme au vivre-ensemble, celui-là même que Juppé, le choix du Système, veut réinstaurer. On se demande quelle est sa méthode miracle.
Petit tour de France des violences, incivilités, et autres manifestations d’un chaos social plus ou moins attisé.
Nord : Déchaînement de violence aux urgences de l’hôpital de Tourcoing
La violence ne s’arrête plus aux portes de l’hôpital, à Tourcoing. Le personnel des urgences de l’établissement est sous le coup d’une vive émotion après une agression d’une rare violence, qui s’est déroulée dans la nuit de samedi à dimanche.
D’après les premiers témoignages, initialement rapportés par la Voix du Nord, une quinzaine de personnes, qui accompagnaient un patient, s’en sont pris au personnel du centre hospitalier, vers minuit. Un médecin a été frappé et une infirmière brutalement tirée par les cheveux.
Trois personnes interpellées étaient présentées en comparution immédiate ce lundi, mais le procès a été renvoyé au 7 novembre, à la demande de leur avocat Me Guillaume Ghestem.
Un urgentiste frappé
Les troubles se sont produits alors qu’une personne âgée, victime d’un malaise, avait été amenée aux urgences de Tourcoing. Le patient est un responsable associatif du quartier de La Bourgogne, et il était accompagné d’une quinzaine de personnes, proches et membres de l’association.
D’après le personnel soignant, insultes et menaces ont rapidement fusé, alors que le patient avait déjà été pris en charge. Les proches, eux, assurent avoir dû patienter quatre heures et demie avant qu’un médecin ne l’examine.
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« Pas une garde de nuit » où il ne se passe quelque chose
C’est alors que la situation a dégénéré. Un urgentiste a été pris pour cible et frappé par cinq personnes entrées par effraction dans la salle d’examen. Selon les proches du patient, c’est au contraire un médecin qui a, le premier, pris à la gorge deux membres du groupe perturbateur.
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Seine-Saint-Denis : des cocktails molotov lancés sur un lycée,
la proviseure agressée
- Le lycée professionnel Hélène-Boucher, à Tremblay-en-France
La proviseure d’un lycée de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) a été frappée lundi à la grille de son établissement, sur lequel plusieurs cocktails molotov ont été lancés par des jeunes qui s’en sont également pris aux forces de l’ordre.
Il était environ 8 heures quand « des individus se sont livrés à des actes de dégradation et de violence devant l’établissement », le lycée professionnel Hélène-Boucher, a expliqué rectorat de l’Académie de Créteil.
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Les agressions violentes de profs se multiplient en région parisienne #E1Matin pic.twitter.com/opfFrF3kV5
— Europe 1 (@Europe1) 18 octobre 2016
Alors que les forces de l’ordre avaient été appelées sur place, ces « jeunes » s’en sont alors pris aux policiers, qui ont essuyé des tirs de mortiers, confectionnés artisanalement afin de propulser des projectiles. Au total, 80 jeunes seraient impliqués dans ces incidents, dont une dizaine se sont montrés particulièrement virulents.
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C’est le troisième épisode de violences qui se produisent aux abords de cet établissement. Le 10 octobre, une trentaine de jeunes munis de barres de fer s’étaient affrontés devant l’enceinte du lycée où, quatre jours plus tôt, deux véhicules avaient été incendiés.
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500 policiers ont manifesté en pleine nuit sur les Champs-Élysées
Soutenir leur collègue blessé et dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. Environ 500 policiers ont manifesté lundi soir sur les Champs-Élysées, à Paris.
Environ 500 policiers se sont retrouvés spontanément lundi soir devant l’hôpital Saint-Louis, dans le 10ᵉ arrondissement de Paris. En service ou non, il se sont rassemblés pour soutenir Vincent, cet adjoint de sécurité de 28 ans grièvement blessé dans l’attaque au cocktail Molotov de Viry-Châtillon, dans l’Essonne. C’est par le bouche-à-oreille que toutes les informations ont été communiquées. Les syndicats ont été volontairement laissés de côté.
« On en a marre d’entendre encore des collègues se faire agresser, a témoigné sous couvert d’anonymat un fonctionnaire de police pour BFMTV. Et derrière, on a l’impression qu’il n’y a que de l’émoi, de l’empathie du gouvernement sans réelle réponse. »
Deux véhicules de police incendiés
L’attaque très violente du 8 octobre à Viry-Châtillon avait blessé quatre policiers, dont deux grièvement, près de la cité difficile de la Grande Borne, à Grigny, une commune limitrophe. Une dizaine de personnes « cagoulées », selon les autorités, avaient brisé les vitres de deux véhicules de police et les avaient incendiés en tentant de bloquer les policiers à l’intérieur.
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