Jeudi 20 juillet les 17 dirigeants de l’Eurozone sont convenus d’un nouveau plan de sauvetage de la Grèce pour un montant de 158 mds d’€ abondé à hauteur de 109 milliards par la BCE et le FMI, plan venant s’ajouter aux 110 milliards sur trois ans déjà octroyés en mai 2010.
Des mesures qui ne régleront rien sur le fond si l’on en croit M. Trichet le bien nommé, ci-devant Président de la Banque centrale des Dix-Sept… lequel estimait quelques heures après l’adoption d’un plan accouché dans les affres, que celui-ci allait entraîner « un « événement de crédit » [credit default swap]. Autrement dit un défaut de paiement partiel susceptible - en mettant en branle les dispositifs d’assurance contre le risque de défaillance d’un État - de provoquer un nouvel épisode de crise aiguë sur le marché de la dette européenne.
Dans la foulée, le lendemain, vendredi 21, l’agence de notation franco-américaine Fitch Ratings annonçait que la « note » grecque allait effectivement être descendue en défaut partiel. L’Agence qui ne mésestime pas « l’important et positif » accord conclu la veille, n’en prévoit pas moins qu’Athènes finira inéluctablement en cessation de paiement sur ses anciennes obligations parce que le dernier plan (en mettant à contribution les créanciers privés de la Grèce), modifie substantiellement les termes initiaux de leurs prêts !
Au demeurant, le Pib grec baissant tendanciellement et le service de la dette suivant une direction inverse, les résultats, en toute logique, ne seront jamais fameux.
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