Comme c’est le cas actuellement, la mondialisation peut être définie comme une idéologie qui identifie l’état nation souverain comme l’ennemi clé, principalement parce que la principale fonction de l’état (ou celle qui devrait l’être) c’est de faire passer en priorité les intérêts du plus grand nombre – i.e., « le Peuple » – avant les intérêts de quelques uns.
Ainsi, les forces de la globalisation cherchent à affaiblir, dissoudre et éventuellement détruire les fondations mêmes de l’Etat Nation comme base d’institution sociale, pour le remplacer par des structures de gestion supra nationales mondiales, sociales, économiques, financières, et militaires. De telles structures sont liées aux objectifs politiques et intérêts économiques d’un petit nombre de groupes très puissants et très concentrés et d’organisations qui aujourd’hui conduisent et pilotent le processus de mondialisation dans une direction très spécifique.
Formant ces groupes de pouvoir, des intérêts privés qui ont réussi à réaliser quelque chose qui n’a pas d’égal dans l’histoire humaine, et que nous décrivons comme la privatisation du pouvoir à l’échelle mondiale.
La « Globalisation » est en fait un euphémisme de ce que les anciens présidents des US, Woodrow Wilson, Franklin D. Roosevelt, Harry S. Truman, et G.W. Bush – chacun à différents moments de l’histoire moderne – ont décrit comme « Le Nouvel Ordre Mondial. »
Un Nouvel Ordre Mondial ! Vraiment, quand l’ancien président George Bush senior, a utilisé sans retenue ce terme le 11 septembre 1991, l’Establishment s’est précipité pour faire en sorte qu’il ne soit pas utilisé dans le langage commun, et à sa place ils ont forgé l’idée beaucoup plus neutre et de résonance non dangereuse semble-t-il, de « mondialisation » qui a aujourd’hui encore le même sens : L’Impérialisme des US- Grande Bretagne – Israël à l’échelle planétaire est d’une ampleur inégalée. C’est, au moins, de cette façon que le perçoivent en Argentine et dans notre région un nombre croissant de personnes.
Qui sont-ils ? Que veulent-ils ?
Le processus que nous avons décrit n’est pas du tout anonyme – encore moins secret – parce que ces groupes de pouvoir qui font la promotion et pilotent le Nouvel Ordre Mondial, le font aux vues de tous : i.e., les multinationales (E .g., Les 500 plus grandes fortunes représentent 80% de l’économie des US) ; les infrastructures financières mondiales (comprenant les banques, les fonds d’investissements, les échanges boursiers, et le commerce de matières premières) ; les monopoles médiatiques ; les importantes universités bon chic bon genre ; les organisations internationales multilatérales (telles que la Banque Mondiale, le Fond Monétaire International, la Banque de Développement Inter -Américain, la Banque de Règlements Internationaux, l’Organisation des Nations Unies, et l’Organisation Mondiale du Commerce) et, le plus important, des postes clés gouvernementaux aux Etats-Unis, en Israël, en Grande Bretagne, et dans d’autres nations industrialisées. Ainsi, il ne s’agit vraiment pas là de quelque chose qu’on pourrait écarter en disant que c’est une « théorie de la conspiration ».
Ce que nous avons, ce sont des signes internes et une logique derrière la façon dont se construit et est géré le Pouvoir. Ce qui n’est pas immédiatement visible c’est le fait que la totalité de ces acteurs qui font partie de la « Roue du Pouvoir Global » ont une chose en commun : ce sont des dirigeants clés, des financiers, des banquiers, des responsables de gouvernements, des universitaires, des stratégistes, des actionnaires, et d’autres acteurs fondamentaux qui font tous partie du même réseau croisé de boîtes à penser et d’organisations de lobbying. Ce réseau forme le centre commun qui pilote le volant du pouvoir mondial dans sa course destructrice actuelle.
Parmi des boîtes à penser clés – qui pourraient en fait être décrites comme des centres de planification géopolitique : le Conseil des Relations Etrangères, (Council on Foreign Relations – CFR), la Commission Trilatérale (Trilatéral Commission – TC), L’Institut Royal d’Affaires Internationales (Royal Institute of International Affairs – RIIA), L’Institut Broookings ( Brookings Institution) La Rand Corporation (RAND Corporation) L’Institut Américain d’Entreprise (American Enterprise Institute – AEI), Le Comité Américano Israélien d’Action Politique (American Israeli Political Action Committee – AIPAC), et le Centre d’Etudes Stratégiques et Internationales (Center for Strategic & International Studies – CSIS), qui, parmi d’autres, jouent un rôle d’importance vitale
Lire la suite de l’article : asalbuchi.com.ar