Des familles françaises s’inquiètent pour leurs démarches de gestation pour autrui entamées en Ukraine. Si des associations souhaitent une facilité de rapatriement pour les parents et leurs enfants, d’autres dénoncent une « exploitation » des femmes ukrainiennes et une hypocrise.
Chaque année, environ 2 000 bébés en Ukraine naissent via une gestation pour autrui (GPA). [...] Pour Ana-Luana Soicéa Deram, présidente de la Coalition internationale pour l’abolition de la maternité de substitution, les commanditaires français ne pouvaient pas ignorer la guerre dans le pays : « la guerre dans le Donbass est présente depuis huit ans, cependant, des clients de partout s’y rendaient. Les femmes ukrainiennes sont exploitées depuis des années. Aujourd’hui, C’est absolument une hypocrisie ce qui se passe ».
Selon la militante, la semaine dernière encore, certaines cliniques ukrainiennes pratiquant la GPA continuaient leurs activités, malgré les bombes russes. En Ukraine, les GPA sont facturées entre 40 000 et 60 000 dollars en moyenne par les établissements qui les pratiquent.
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