Avec 90% de piqués, vous croyez sincèrement qu’on ira emmerder les médecins et autres pharmaciens...Aucune crainte, la haute sphère est mouillée jusqu’au nez dans ce merdier, c’est l’assurance des petits kapos collabos pour la bonne soupe.

Je me joins à vous pour remercier E&R de cette défense de l’instruction en famille, que nous pratiquons nous aussi depuis la naissance de notre aîné.

La liberté éducative ne se divise pas en effet

Il vous faudra aller chercher plus loin ce à quoi correspond le concept de non-violence qui, encore une fois et de nos jours, aura été galvaudé : cela ne signifie pas quelque pacifisme ou soumission que ce soit : c’est à l’inverse de toute passivité, l’action permanente par le travail de sape, de sabotage, de désobéissance, de non collaboration, d’aucune coopération ; c’est l’opposition, la démonstration, la manifestation, la revendication, la désapprobation, la réclamation, l’objection, la contestation, le réquisitoire, le refus, la contre-argumentation, la réfutation, la conviction puis la persuasion : en permanence ; en essaim.
C’est tendre l’autre joue, mais telle que le précise la parabole que peu ont comprise : « Tu peux frapper tant que tu veux, je ne céderai pas ! ». « Céderai », au futur, pas au conditionnel.
C’est démolir, désagréger, déconstruire, démonter, démontrer, éroder, abattre, renverser, retourner les arguments de l’ennemi jusqu’à l’affaiblir. Attaquer, défendre, en justice ou sur tous les fronts légaux. Déconcerter, désunir, désorienter, démanteler, disséquer, démoraliser, décourager, déconcentrer, déranger, interloquer, surprendre, stupéfier, consterner, dérouter, désarçonner, embarrasser, occuper, barrer, bloquer, contenir, obstruer, interrompre, ici, en haut, en bas, là-bas, à gauche, à droite, en arrière, en avant, de jour, de nuit, tout le temps...
Disruption totale, en nombre ; calculée, planifiée, organisée, articulée.
C’est apparaître, puis disparaître et réapparaître ailleurs.
C’est un type qui se barre avec tout un lot de smartphone cependant que les autres se déplacent sans dans une autre direction.
C’est retirer son oseille des banques : c’est créer une « monnaie » locale ou clanique, un système de troc.
C’est le Tei Tat du Muaythai : jusqu’à ce que cède l’articulation qui supporte l’attaquant.

Certes, les satellites vous tracent de toute part : mais au sol, l’adversaire est fourmi, comme vous : limité par sa prédestination : deux jambes, un cerveau ; certes, entraîné, mais en nombre moindre.

Exemple : pourquoi vouloir bloquer Paris lorsque l’on sait que chez les Ricains/Canadiens, la Bête Kapital n’a commencé à péter son câble que lorsque son business n’a pu s’écouler aux frontières, ou par tel ou tel pont (voire tunnel) ?
Que les ports, les voies ferrées, les MIN ou les TIR se retrouvent coincés et vous allez voir le bordel...

@Robespierre:le 3e moyen d’action (et même le
premier ) est lja désobéissance civile !!!
Ils ne pourront/voudront/auront les moyens de tous nous tuer.
Sans courroies de transmissions eficaces la mécanique tombe en panne et une fois en panne l’état profond au mieux cafouille...

Diablo 999 : c’est-à-dire ? tu pars sans payer ?

Je comprends que l’on croit à la non-violence, et j’ai d’ailleurs assez peu lu sur ce sujet m’en tenant à la constatation de Pascal : puisque qu’on n’a pas sur faire en sorte que la justice soit forte, on a fait en sorte que la force soit juste. J’ajoute que j’ai omis la principale qualité de Louis Fouché ; c’est un homme particulièrement courageux qui a perdu sa source de revenus pour être en conformité avec ses idées. On ne peut qu’avoir de l’estime pour qui applique ce qu’il prêche et enseigne par l’exemple.

Néanmoins j’ai vu passer les années 2000 et l’alter-mondialisme, et comme bien d’autres je me suis un peu penché sur l’histoire, notamment sur celle de l’amélioration des conditions de vie de la « base ». La fête du Travail, c’est d’abord la commémoration de la fusillade de Fourmies en 1891. Toutes les améliorations significatives du niveau de vie des plus faibles ont résulté de la confrontation par la grève générale et la menace. Le plus fort emporte le morceau et malheur aux vaincus. On peut le déplorer, mais nos maîtres ne comprennent que la force. On n’arrête pas des sociopathes, sans scrupules et prêts à tout, avec un bouquet de fleurs et des idéaux pacifistes en bandoulière. C’est beau la photo d’un manifestant qui tend une fleur aux policiers casqués. Mais elle ne montre pas le crâne fendu par un coup de tonfa qui vient juste après. Seule la force juste peut arrêter une force injuste.

Les moyens d’action pacifiques ne sont pas inutiles. Ils sapent, démoralisent, ralentissent l’action de l’ennemi. Bien sûr qu’il faut convaincre et persuader pour lutter. Cependant la situation dans laquelle nous sommes engagés conduit nécessairement à une opposition bien plus frontale pour reprendre ce qu’on nous a volé et ce qu’on nous vole. Ce n’est pas un souhait de ma part. C’est de plus en plus inévitable face à un adversaire traître à la société qui n’a plus de limite. Le naufrage, mérité, du Parti dit « socialiste », le faux choix entre les quatre candidats potentiellement au second tour (droite, droite, droite et droite), la situation de détresse matérielle des gens les plus pauvres (il y avait 9,2 millions de pauvres en 2019...) nous conduit nécessairement vers un affrontement violent. On peut ne pas aimer les bouchers, mais on est parfois content d’en rencontrer qui s’avèrent fort utiles.

J’ajoute que la crise des Gilets jaunes a révélé la véritable nature du pouvoir politique, par-delà le salmigondis safe space incluso-bienveillant : la trique.

C’est ce que j’ai ressenti aussi, c’était même parfois pénible et faire la promo de Gettr dans l’intro Youtube n’a pas aidé non plus.

Mais finalement, ça m’a rappelé toutes les fois où quelqu’un essayait d’exposer des faits avérés mais cachés à un individu lambda et que ce dernier parvenait à capter certaines choses alors que d’autres avaient du mal à rentrer dans son esprit, que certains commentaires un peu bêtes sont exprimés pour montrer que "moi aussi je sais", ou quand à des moments donnés l’interlocuteur paraît concentré mais finit par poser des questions qui démontrent qu’il n’a pas saisi les quelques dernières minutes pendant lesquelles il ne vous avait pas interrompu...

J’imagine que vous aussi vous avez eu ce genre de conversations, moi aussi, ainsi que de nombreux autres.
D’ailleurs depuis ce point de vue, je peux dire qu’il est bien patient, attentionné et didactique le docteur Fouché.