@ Lilian
Vous avez tout à fait raison de mettre l’accent sur ce point du nombre de morts et de la comparaison d’années en années des courbes présentant le nombre de nouveaux morts par 100.000 hab. et par semaine, pour la grippe et pour le COVID.
Effectivement, 60.000 morts par an c’est bien plus que la moyenne du nombre de morts pour cause de grippe sur les années passées. Dans les années passées, de mémoire, on trouve en gros du 8 à 10K pour la grippe, ça peut facilement descendre vers 6K, rarement ça monte à deux ou trois dizaines de K, mais il y a une exception en 1968 (de mémoire) où ça a titille le 100K.
Laurent Toubiana sait parfaitement que le nombre de morts officiels pour cause de COVID est très très sur-évalué. Cette question a par exemple été traitée savamment par le Conseil Scientifique Indépendant, notamment par le statisticien Pierre Chaillot (de la chaïne Youtube Décoder l’éco), notamment en analysant l’évolution des morts toutes causes confondues.
J’estime que si Toubiana n’a pas remis en question le nombre de morts officiels, c’est pour ne pas compliquer l’accessibilité à la confiance dans son discours par les bien-pensants (les gens ayant largement cru dans les mensonges officiels et n’ayant pas voulu creuser au-delà par lassitude, lassitude notamment provoquée par des informations contradictoires et la complexité d’analyse qu’elles induisent pour accéder à une connaissance valide).
A la réflexion, je pense que cette stratégie pédagogique de Laurent Toubiana n’est pas la bonne. Il prête le flanc à la critique à postériori en exprimant qu’il ne remet pas en cause le nombre officiels de morts par COVID, justement par le fait qu’une comparaison entre les évolutions du nombre de morts par année avec la grippe tendrait à montrer que le COVID a constitué une maladie particulièrement non bénigne.
Je souhaite bien du plaisir aux fact-chekers crétins ou manipulateurs qui tenteront de le discréditer par ce biais, parce que des munitions pour écraser la thèse du nombre de morts officiels pour cause de COVID, il en a. Cependant, il y a un problème, dans la perspective d’une tentative de discrédit par pseudo vérification des faits, c’est que les personnes constituant la cible de communication de vérificateurs crétins ou manipulateurs, dans la mesure où ça se passerait dans un autre média, peuvent ne pas prendre connaissance d’éventuelles réponses de Toubiana ou d’autres analystes rétablissant une connaissance valide.