Là, maintenant, je commence à payer le prix fort. Je vais pas rentrer dans le détail, mais ça commence à être menaçant, vraiment. […] J’ai reçu quelques avertissements, crédibles, disant qu’il valait mieux que je me calme. Donc je vais le faire.
« Oui, mais regardez, si on échantillonne la population, on voit bien qu’il y a [en réanimation] que 10 % de gens non vaccinés et qu’on en retrouve par exemple 50 % », c’est un raisonnement qui peut s’entendre. Mais le vrai raisonnement, quel est-il ? Avant la mise en place du vaccin, c’est-à-dire les premières vagues, on va dire, les premières phases, il y avait en gros un taux d’hospitalisation qui était de l’ordre de 37 % si on ramenait au nombre de malades. En gros, avant la vaccination, c’était à peu près 37 %. […] Et quand on se place après la vaccination, eh bien on a toujours 37 % et 8 % de soins critiques.
J’ai un sentiment que les gens ont commencé à comprendre qu’il y avait eu des gens qui étaient entrés par effraction dans le saint des saints, et ces gens, c’était des gamins, des gamins sans vergogne qui ont revêtu les oripeaux du pouvoir et ont pris la grosse tête. […] On a vu leur incompétence dans tous les domaines.