Il revient et il n’est pas content !
Après s’être fait voler une victoire acquise lors de la 46e présidentielle américaine qui a commencé le 3 novembre 2020, et qui ne s’est jamais vraiment achevée, le 45e président des États-Unis, remplacé par le clown pédo-sénile Joe Biden, annonce son grand retour dans la bataille politique.
C’est son conseiller politique Jason Miller qui a balancé l’info sur Fox News, la télé qui avait pourtant trahi Trump pendant la polémique sur les votes truqués de Biden. La chaîne de droite s’était alignée sur ses consœurs libérales d’obédience gauchiste, et c’était le seul soutien de Trump dans les médias mainstream lourds.
« Je pense que nous allons voir le président Trump de retour sur les réseaux sociaux probablement dans deux ou trois mois avec sa propre plateforme »
Message reçu cinq sur cinq par l’agent mondialiste Jack Dorsey, le patron de Twitter, qui avait fait acte de censure incroyable en bannissant Trump et ses 88 millions d’abonnés après l’occupation pacifique mais énergique du Capitole, le 6 janvier 2021.
Jack Dorsey qui fait justement l’objet d’un portrait dithyrambique dans Le Monde, le journal des Lobbies et des Marchés, ce qui est somme toute cohérent. Le Système, pour abattre le séquoia Trump, avait donc jeté toutes ses forces dans la bataille, entre votes truqués, chaos de rue organisé et censure des réseaux sociaux, ces mêmes réseaux qui avaient soutenu Trump en 2019. Le Système n’oublie jamais.
Jason Miller détaille l’annonce de Trump, en forme de menace :
« Cette nouvelle plateforme sera quelque chose de gros, tout le monde le veut, il va apporter des millions et des millions, des dizaines de millions d’abonnés à cette nouvelle plateforme »
Menace pour Fox-la-balance, menace pour le Twitter de Dorsey, qualifié de « punk » par Le Monde alors que c’est juste un triste indic du pouvoir profond déguisé en baba cool (méditation et sandales). Nous avons tous hâte de voir la boule Trump dans les quilles de la Bidenie, et à notre avis, la baraque du vieux pédo ne sera pas suffisamment solide pour tenir face à la colère du peuple américain. Car ne nous y trompons pas, l’élection du 3 novembre, dont les braises couvent toujours, a été une guerre politique ouverte entre la majorité du peuple américain et une adjonction de minorités manipulées par le pouvoir profond. C’est l’ordre contre le chaos, on en est là.
Le Monde retrace pour nous le basculement du punk Dorsey dans le camp du mal :
Comme ses pairs, Jack Dorsey s’est longtemps retranché derrière la défense de la liberté d’expression. En avril 2019, lors de la conférence Ted Talks, à Vancouver (Canada), devant Jeff Bezos, Elon Musk et consorts assis au premier rang, il s’est vu reprocher par Chris Anderson, le maître de cérémonie, son « calme extraordinaire » alors que la démocratie américaine était au bord du naufrage. L’interpellé ne s’est pas départi de sa réserve, pas plus que de son bonnet de laine. Il a promis que la plate-forme allait continuer à privilégier les « conversations saines » même si elle y perdait en nombre de retweets. Les spectateurs se sont demandé s’il se payait leur tête, se souvient Dominique Piotet, le fondateur de Rebellion Lab, observateur de longue date de la Silicon Valley. « L’ambiance était hostile. Les gens ont eu l’impression qu’il n’était pas convaincu lui-même. Il a été à peine applaudi. »
Face aux outrances du candidat Trump, Dorsey a quand même été obligé de prendre parti. En novembre 2020, le réseau social a été le premier à censurer le président américain (pour désinformation sur le résultat de l’élection). Le 6 janvier, après l’insurrection au Capitole, son compte a été suspendu. Et, le 8 janvier, Trump a été définitivement banni pour incitation à la violence. Il a fallu une bronca des employés contre les hésitations de leur patron. Dorsey se trouvait alors – au diable les actionnaires ! – dans un atoll de Polynésie française (d’où il a tweeté qu’il adore FIP, « l’une des meilleures radios du monde »). A son retour, il a affiché ses états d’âme. La décision de bannir Trump était « nécessaire » du point de vue de la sécurité publique, a-t-il estimé, mais elle risque de « détruire » le « noble idéal » de l’Internet libre et ouvert.
On a bien ri lors de la « démocratie américaine au bord du naufrage » et du « noble idéal de l’Internet libre et ouvert » ! Twitter, qui a gagné 222 millions de dollars lors du dernier trimestre, qui compte 326 millions d’utilisateurs (désormais en majorité gauchistes) et dont l’action a gagné 30 % depuis le 20 janvier, est donc un réseau social virtuellement mort depuis la prise de décision du punk à bonnet d’ado (alors qu’il fait chaud sur les hauteurs de China Beach, à San Francisco). La plateforme de Donald devrait lui rentrer dans le chou avec délectation.
Les médias sociaux se sont construits et ont construit leur succès viral sur la liberté d’expression ; aujourd’hui, vingt ans plus tard (on arrondit), elle n’est plus que du vent, un vent mauvais. La punition, dans ces cas-là, n’est qu’une question de temps.