Donald Trump a gracié vendredi l’ancien shérif controversé Joe Arpaio, qui avait été condamné pour ses pratiques discriminatoires envers les immigrés clandestins.
Joe Arpaio, qui est âgé de 85 ans, a été pendant 24 ans shérif du comté de Maricopa en Arizona avant de perdre les élections pour sa réélection en novembre dernier. Il avait été condamné fin juillet pour ne pas avoir respecté une décision judiciaire de 2011 qui l’obligeait à faire cesser les patrouilles anti-immigrants qu’il avait mises en place ainsi que des mesures de profilage racial qui lui étaient imputées.
Ses équipes avaient l’habitude d’arrêter des automobilistes d’origine hispanique sur de simples soupçons qu’ils se trouvaient en situation illégale. Le président Trump, pour qui Joe Arpaio avait appelé à voter en 2016, avait laissé entendre mardi dernier lors d’une réunion à Phoenix dans l’Arizona, qu’il s’apprêtait à gracier Joe Arpaio, qu’il a souvent montré en exemple pour ses positions dures en matière d’immigration.
Avant que Trump n’accorde la grâce, l’American Civil Liberties Union (ACLU) avait déclaré que cela équivaudrait à « une validation présidentielle du racisme ». La condamnation d’Arpaio devait être annoncée le 5 octobre. Il encourrait une amende et une peine de prison de six mois.
Un autre conseiller s’en va
Sebastian Gorka, un des conseillers de Donald Trump proche de la ligne nationaliste dure de son stratège Steve Bannon limogé la semaine dernière, ne travaille plus pour le président, a annoncé vendredi la Maison Blanche. Il n’a pas démissionné, indique-t-on dans l’entourage du président, mais il ne travaille plus à la Maison Blanche, ce qui suggère qu’il a été renvoyé.
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En conférence de presse le 28 août 2017, Trump rappelle les grâces autrement plus scandaleuses accordées par Clinton et Obama :