Le futur président américain a menacé via Twitter le constructeur automobile de lui imposer « une importante taxe frontalière »... Ironiquement, c’est un autre constructeur, Ford, qui a annulé mardi la construction d’une usine au Mexique...
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« General Motors envoie le modèle Chevy Cruze produit au Mexique à des concessionnaires automobiles aux États-Unis sans payer de droits de douane à la frontière. Fabriquez aux États-Unis ou payez une importante taxe frontalière ! » a-t-il déclaré dans un message envoyé sur Twitter !
Au cours de sa campagne présidentielle, le candidat républicain s’est engagé à remettre en cause des traités commerciaux comme l’ALENA, un accord signé en 1994 qui institue une zone de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique.
Ford annule un projet d’usine au Mexique
Le président élu s’en est également pris à Ford pendant la campagne électorale pour avoir délocalisé sa production au Mexique. Et si GM n’a pas réagi au tweet de Donald Trump, c’est justement son rival Ford Motor qui a créé la surprise, en annonçant que le groupe annulait un projet de construction d’une nouvelle usine au Mexique, un investissement estimé à 1,6 milliard de dollars...