La Banque de France poursuit sa politique visant à supprimer progressivement nombre de ses caisses utilisées comme « courroies de transmission » dans le pays, écrit le quotidien Les Échos. En 20 ans, ce chiffre a baissé de 200 à 37. Quelles en sont les conséquences ?
Pour faire des économies et s’adapter à la situation, alors que les paiements en espèces tendent à se raréfier, remplacées par la carte bancaire et les smartphones, la Banque de France ne cesse de « se débarrasser » de ses caisses qui servent de relais entre l’établissement central et les régions, rapportent Les Échos.
L’institution financière a calculé que les paiements en billets pourraient baisser de plus de 20 % d’ici à 2025, ce qui la pousse à réagir.
Suppression d’une dizaine de caisses
Selon les informations du quotidien français, la Banque de France pourrait fermer encore plus d’une dizaine de caisses suivant un nouveau plan « à horizon 2023 » qui serait présenté aux élus en mai.
« Le réseau des caisses de la Banque de France continuera à s’adapter dans la mesure où l’utilisation des espèces baisse. Mais nous le ferons en respectant l’impératif de continuité territoriale et en restant au centre du circuit du fiduciaire », a confirmé Erick Lacourrège, directeur général des services à l’économie et du réseau de la Banque de France.
Trois piliers
Comme le rappellent Les Échos, il y a trois acteurs principaux qui assurent la circulation et la disponibilité de l’argent liquide. Ce sont la Banque de France et son réseau de caisses, les convoyeurs de fonds qui s’occupent du transfert des billets et les banques qui les rendent disponibles au public par le biais des distributeurs et de leurs réseaux d’agences.
« La gestion du cash a toujours reposé sur trois piliers. Si l’un de ces trois piliers ne joue plus son rôle, la situation se complique et l’édifice est menacé », alerte un banquier.