Un document signé par l’analyste du Fonds monétaire international, Alexei Kireyev, a mis en évidence les effets macro-économiques de l’abolition de l’argent dans l’économie, ce qui suggère même une série d’étapes pour les gouvernements pour tirer profit de cet objectif.
Bien que le document affirme que le FMI ne veut pas prendre position sur la décision de retirer les pièces et les billets de banque, il est clair que dans les conclusions de l’auteur on voit plus d’avantages que d’inconvénients dans une telle mesure. En même temps, il admet que la population est attachée à l’utilisation de l’argent physique : que ce soit pour des raisons de confidentialité, pour mieux gérer les dépenses par rapport à ce qui reste dans votre poche. Il est évident que pour quelques raisons que ce soit il faut de la transparence, car l’utilisation du liquide se prête également à la corruption et les crimes tels que le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale.
La lutte contre la corruption est l’excuse avec laquelle les banques centrales et les gouvernements espèrent obtenir l’abolition de l’argent.
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Les opinions exprimées dans l’analyste du FMI, comme toujours dans ces cas, sont celles de l’auteur et non celles du FMI. Pourtant, il est clair depuis un certain temps que le FMI contribue à une politique monétaire efficace afin de pousser les flux d’épargne dans les banques pour une concentration de la trésorerie. Toujours est-il qu’il est légitime de se demander si cet agissement contre la volonté des citoyens est la bonne méthode...