Amos Yadlin, ex-cadre du Mossad, se ferait un plaisir de vous le confirmer : les services secrets israéliens disposent de nombreux réseaux infiltrés dans les cellules djihadistes, dans plusieurs pays arabes… et en France. L’une des pratiques les plus répandues du Mossad est de recruter des jeunes femmes universitaires, charmantes si possible, afin de leur faire séduire des cibles pré-déterminées, dans les réseaux islamistes.
Ces jeunes femmes souvent très intelligentes, manipulatrices, bien sûr arabophones, font souvent plus que de « surveiller » leurs cibles : elles les rendent parfois inopérantes. On parle alors de « neutralisation », par le biais du mariage, ce qui est très honorable. Mais elles en prennent aussi souvent le contrôle, et ce jusqu’à diriger leurs actes, planifier leurs opérations, « trouver » des financements.
Hayat Boumeddiene, exfiltrée par le Mossad avant que les services français ne puissent remonter jusqu’à elle, dont je vous annonçais le départ sur un vol « Easyjet » depuis Genève alors-même que la presse se limitait encore à 3 islamistes isolés, fait partie de ces recrues en or. Elle a soigneusement briefé son équipe sur la cible, à savoir un comité de rédaction ne comportant aucun israélite. Le gros problème, c’est que son mari a ouvert les yeux entre temps, et semble avoir compris la manœuvre : il a très malheureusement rectifié le tir deux jours plus tard, malgré les supplications d’Hayat, qui se voyait perdre le contrôle de son mari manipulé.
Ne cherchez pas Hayat Boumeddiene : vous ne la reverrez jamais. Peut-être vous fera-t-on croire qu’elle s’est faite tuer quelque part en Syrie, histoire de noyer le Mossad… euh non pardon, le poisson. Sauf qu’elle n’y est pas, en Syrie… Réfléchissez : si elle avait voulu mourir en martyr, elle aurait participé directement aux opérations, si elle avait voulu sauver son mari, elle aurait tenté une troisième prise d’otage de son côté. Mais non… Hayat Boumeddiene a rempli sa mission, avec un succès mitigé puisque l’opération ne devait à la base pas comporter de victime juive.
Quant à l’avion, on ne le prend pas comme on prend un train, j’imagine que ceux d’entre vous qui voyagent en sont bien conscients. Un vol se prépare, se réserve, se paie d’avance, et on ne peut pas embarquer alors même que son propre mari est fiché, identifié, et en avis de recherche international !
Hayat avait donc réservé son vol depuis plusieurs jours, plus que probablement sous une fausse identité. Il ne reste plus qu’à trouver sur quel vol… et surtout d’où venait ce passeport providentiel.
Mais quelque chose me dit que M. Valls ne fera rien pour que les recherches s’orientent vers la bonne direction, bien au contraire…