Ahhh subjectivité quand tu nous tiens ! Dieudo à raison de préconiser le rire sur l’ordonnance médicale d’un grand corps malade - la société française et... ses voisines - en phase terminale. Les cellules claquent les unes après les autres. Il y a des temps (peu enviables !) où ce sont les guerres qui tuent par tombereaux et d’autres où la guerre prend une étrange et malsaine figure, celle d’un pourrissement lent du corps social, pourrissement généré par une "gestion" calamiteuse pourtant soutenue (autre étrangeté du Système...) par une petite faction d’individus ultra croyants.
Mais si j’évoque la subjectivité, c’est aussi parce que Dieudo, comme n’importe qui, analyse et pense à partir de "là" où il est. Car... loin de la capitale, les choses changent beaucoup. Non point que les provinciaux de France soient plus heureux qu’à la capitale, non, certes pas, mais ils ont bien d’autres préoccupations que celles des citadins en mal d’orientation, en perte de repère, assoiffés comme ce jeune de sensations morbides qui finissent mal.
Des provinces de France, on regarde de loin les comportements aberrants des enfants perdus des grands boulevards pollués, des surfaces bétonnées d’un ennui mortel, des vacuités d’hypermarchés où s’agglutinent des jeunes sans passion hormis celle de rêver de se faire de la thune rapidement.
En province, on ne rigole pas tous les jours non plus, c’est sûr, mais on a pas encore en quantité cette errance pathétique qui fait avouer à de plus en plus de "wharrolisés" leurs petites pratiques merdiques pour "tenir" ou pour "créer"... si toutefois la merde qu’on nous vend partout peut être qualifiée sans rire de création...
Oui, Dieudo a raison de rire et de nous y inviter, mais lui aussi rêve debout... croit-il vraiment que le Cameroun attend après lui ou envisage-t-il tout simplement de pérenniser sa notoriété hors de France où il est trop harcelé ??
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