Pour rappel, la loi Gayssot (25% des lois mémorielles) est un dispositif législatif quant à permettre une condamnation pour racisme, antisémitisme ou xénophobie.
Et pour illustrer les dérives paroxysmiques de cette trilogie, la Shoah reste la référence absolue.
Bien évidemment, la République, au sens large, s’abrite derrière cet enfant de Nuremberg pour condamner tout individu voulant échapper à la soumission de sa reconnaissance sous injonction morale.
Le plus pervers est que la lutte contre la trilogie racisme-antisémitisme-xénophobie, se cache sous la forme de la trilogie liberté-égalité-fraternité qui anime la République.
Liberté en opposition à antisémitisme, égalité dans le sens égalitarisme au niveau des races (ou des sexes etc...), fraternité en opposition à la xénophobie (ou homophobie etc...)
En d’autres termes, ceux qui renient la devise de la République maçonnique française sont donc potentiellement des racistes, des antisémites et des xénophobes.
L’intrication judéo maçonnique se révèle donc dans l’interprétation de l’article 2 de la Constitution française de 1958 et permet de mieux appréhender la disqualification d’un Chouard, de facto opposant politique de la République, donc à éliminer sur le terrain moral en le faisant passer pour un raciste, un antisémite et un xénophobe.
Voilà pourquoi le réducto ad hitlerum quasi systématique des débats lorsque la République veut éliminer un opposant politique.
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