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Didier Raoult : "Il y aura une enquête parlementaire après, et elle sera sanglante"

Le portait du Pr Didier Raoult paru dans Marcelle il y a une semaine a explosé tous nos compteurs (plus de 100 000 lecteurs). Plus surprenant encore, il n’a donné lieu à aucune polémique. Le chercheur est actuellement au cœur de tous les débats pour la solution thérapeutique qu’il préconise. Hier matin, le Canard enchaîné titrait même sur les menaces de mort dont il a fait l’objet. D’où cet exercice de questions-réponses auquel le virologue aujourd’hui le plus célèbre de la planète a bien voulu se plier car il connaît bien et depuis longtemps les journalistes qui le questionnent.

 

Vous avez fait savoir mardi que vous ne participeriez plus aux réunions du comité scientifique qui conseille nos autorités sur la conduite à tenir face à l’épidémie, pourquoi ?

Je n’ai pas deux heures à perdre dans des discussions qui ne vont pas à l’essentiel. Ici, nous sommes submergés de travail, nous sommes submergés par les résultats des tests et les données de nos patients. Un tiers de nos 75 lits d’hospitalisation est renouvelé tous les jours, nos équipes sont mobilisées H24… C’est cela qui m’importe, pas les causeries où il ne faut surtout froisser personne.

 

Les critiques, les mises en cause, cela vous blesse ?

Les critiques et les conversations de bar sur les plateaux télé, je m’en fous à un point que vous n’imaginez pas. Ce qui m’ennuie, en revanche, c’est que la France, mon pays, ne suive pas ce qui est raisonnable et prenne du retard parce que des gens qui se pensent importants ne veulent pas se dédire. Moi, je suis serein, je sais comment cela va se terminer.

 

C’est ce que certains vous reprochent, de prédire l’avenir.

Il ne s’agit pas de prémonition mais de savoir. Dans le domaine qui est le mien, je sais ce que je dis, je sais ce que font mes équipes, j’accumule des données – donc du savoir supplémentaire – et je mesure tous les jours l’effet clinique de ce que je préconise. Certains ne veulent pas y croire ? C’est leur problème. Les politiques et leurs décisions, c’est l’Histoire qui les juge. On verra très vite ce qu’il en est pour cette crise. On connaîtra la vérité. Un millier de patients ont été déclaré positifs aux tests que nous avons réalisés. Grâce au suivi de leur traitement, nous disposons d’une somme considérable de données. Nous les compilons. Elles nous donneront bientôt une idée plus précise de l’action de l’hydroxychloroquine.

 

Avez-vous ajusté vos indications thérapeutiques ?

Notre doctrine, c’est de détecter et de traiter le plus en amont. L’hydroxychloroquine fonctionne sur les cas modérés à sévères. Au-delà, quand les patients sont en réanimation, c’est trop tard. Le virus est encore là, mais le malade souffre d’inflammations pulmonaires consécutives.

 

Justement, l’essai clinique Discovery va être mené sur des patients très atteints…

Si on avait envie de prouver que ça ne marche pas, on ne s’y prendrait pas autrement. Il y aura une enquête parlementaire après tout ça, et elle sera sanglante, autant que l’affaire du sang contaminé. Et ce sera pire si le gouvernement décide de refuser l’accès au médicament.

 

Mais, même l’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde contre le traitement que vous préconisez…

Avant toute chose, je suis médecin. J’ai prêté le serment d’Hippocrate en 1981 et mon devoir depuis, c’est de faire ce qui me paraît le mieux pour les malades, en fonction de mes connaissances et de l’état de la science. C’est ce que je fais depuis 40 ans et ce que je fais en ce moment avec mes équipes : soigner le mieux possible les patients qui se présentent. Cela veut dire les tester, évaluer l’état de ceux qui sont positifs et les traiter avec les thérapies disponibles. Aujourd’hui, il n’y en a qu’une qui a commencé à donner des résultats, c’est l’hydroxychloroquine associée à un antibiotique, l’azithromycine. Toutes les données que nous recueillons depuis que nous avons commencé, il y a un mois, après les premiers essais en Chine, vont dans le même sens. Alors, que ça respecte ou non les procédures scientifiques habituelles… Je suis d’accord avec le Président quand il dit que nous sommes en guerre. Une guerre qui justifie de se battre avec toutes les armes dont nous disposons. En tant que médecins, il est de notre devoir de donner aux malades le meilleur traitement disponible à l’instant T. Le reste, c’est de la littérature.

[...]

Sans présager de la publication de vos nouvelles observations, que pouvez-vous dire de l’efficacité de Plaquenil ?

Ne vous inquiétez pas : ça marche. Et même mieux que ça : on a deux fois moins de victimes d’infections virales cette année, toutes maladies confondues, aucun pic de surmortalité et pas de résistance aux antibiotiques.

[...]

Qu’est-ce qui, selon vous, empêche de généraliser ces tests et ces examens au scanner à l’ensemble du pays ?

C’est d’abord une question de volonté politique et de mise en place logistique. Les moyens, nous les avons. Entre les laboratoires d’analyses privés, les laboratoires vétérinaires de très grande qualité que nous possédons, les médecins de ville et les infirmières libérales, tous qualifiés pour faire des prélèvements, ainsi que nos ressources hospitalières, il y a de quoi faire. Ici, nous ne sommes pas des extra-terrestres. Si nous arrivons à faire 2 000 tests par jour à l’IHU de Marseille je ne peux pas croire que la France entière ne soit pas capable de faire comme en Allemagne ou en Corée du Sud. 100 000 tests par jour, c’est ce dont nous aurions besoin et nous en sommes capables. Des tests PCR de base, hors épidémie, nous en faisons 300 000 par an à l’IHU. Quant aux scanners, nous faisons face à Marseille, mais cela sera peut-être plus difficile ailleurs, car notre taux d’équipement en scanners est un des plus faibles des pays de l’OCDE. C’est la conséquence des choix politiques et financiers des 30 dernières années. Les conneries finissent toujours par se payer.

[...]

Que pensez-vous de l’attitude des autorités, politiques et médicales, d’une façon générale ?

Je me contenterai de citer la maxime attribuée à Sénèque : « Errare humanum est, perseverare diabolicum » (NDLR : L’erreur est humaine, persévérer – dans l’erreur – est diabolique).

Lire l’article entier sur marcelle.media

 

Le Pr Éric Chabrière explique le processus de soins du Pr Raoult :

Le grain de sable, sur E&R :

 






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169 Commentaires

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  • J’vais leur faire une ordonnance et une sévère… J’vais leur montrer qui c’est RAOULT.Aux quatre coins d’Paris qu’on va les retrouver éparpillés par petits bouts, façon puzzle. Moi, quand on m’en fait trop j’correctionne plus : j’dynamite, j’disperse, j’ventile.

     

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  • Mes parents en ont pris 2 ans quand ils étaient à Madagascar, et ils n’ont rencontré aucun problème...
    C’est juste que ça arrange toutes ces charognes
    au pouvoir !

     

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    • donc que Buzyn se soit précipité le 13 janvier 2020, juste quand elle a vu venir l’épidémie, pour sortir un arrêté mettant la chloroquine dans "l’alerte rouge eu non orange !" des substances vénéneuses, est vraiment bizarre ! vous croyez à la théorie de la coïncidence ? donc vous êtes un coïncidencioniste ? moi pas !
      Il suffit d’un peu d’analyse marxiste, sur la maximisation du profit par exemple, c’est pas plus compliqué que ça.

       
  • http://www.expertscape.com/ex/commu...
    Sur ce lien on voit que le Pr Raoult est classé no 1 de 53199 autres experts des maladies contagieuses. De même on voit que d’autres professionnels d’Aix- Marseille les Drs Gautret, Drancourt, Parola, sont parmi les 30 premiers au monde.
    Ce site est indépendant des contextes français ou nationaux et complètement neutre.

     

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  • Il a prêté serment en 1981 alors que Macron allait bientôt entrer en maternelle...
    Les projets de lois fusent et maintenant les patrons peuvent forcer les employés à prendre leurs congés payés durant le confinement.
    TOUT est bien réfléchi : le 49-3 des retraites enchaîné avec un confinement pour ne pas manifester, les congés payés forcés.
    Une fois le confinement terminé, plus de congés payés donc les gens au boulot et plus assez d’argent pour se mettre en grève et manifester contre leurs saloperies de lois et toutes les vies qui auront été perdues ; qui plus est un nouveau vaccin pour enrichir les industries pharmaceutiques.
    Gouvernement criminel... les gilets jaunes doivent reprendre du service en masse 100 fois plus que l’année dernière et faire tomber ces meurtriers de la finance.

     

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  • Le docteur et ancien ministre de la santé Philippe Douste Blazy demande au gouvernement Républicain français que
    - la chloroquine puisse être prescrite par tous les médecins hospitaliers ;
    - la chloroquine puisse être prescrite par tous les médecins libéraux ;
    - la chloroquine soit administrée en début de maladie aux personnes atteintes du coronavirus car, lorsqu’un patient souffre de difficultés respiratoires sévères, il est trop tard pour lui administrer de la chloroquine selon le professeur Raoult.

    https://www.youtube.com/watch?v=PJE...

     

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    • Ah bon,

      Parce que les mèdecins ne pouvaient pas

      prescrire de la Chloroquine et de

      l’hydroxychloroquine sans le feu vert du gouvernement.

      Le mèdecin en faisant le serment d’Hippocrate

      fait tout ce qu’il a de possible pour sauver un malade.

      Soit le médicament est retiré de la vente et classé

      dangereux, soit il est libre de prescription

      et les mèdecins font ce qu’ils veulent dans

      l’intérêt du malade.

       
    • Pas si simple, les pharmaciens refusent de servir la chloroquine aux patients munis d’une ordonnance d’un medecin.
      On parle d engorgement des hopitaux mais on refuse aux medecins de ville de soigner en amont, avant que les patients arrivent avec des atteintes sévères a l hopital !

      J ’ai meme le cas d un medecin en personne qui s est vu refusé de la chloroquine pour lui même dans une pharmacie , un medicament qui était pourtant considéré comme aussi banal que de l’aspirine il y a seulement quelques mois

      Leur but n’est pas de soigner les gens, et le protocole du Dr Raoult qui serait soit disant pris en compte par le gouvernement dans l arsenal thérapeutique sera volontairement baclé , dans le seul but de pouvoir dire qu’il ne fonctionne pas, et de gagner du temps pour un vaccin et pour passer toutes les lois liberticides qui étaient dans les cartons et qui n’attendaient qu’une si belle oportunité.
      Avec la peur et la culpabilisation les gens acceptent tout.

       
  • C’est vraiment bizarre, on a l’impression que ceux qui nous gouvernent font tout pour qu’il y ait le plus de morts possible.

     

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  • Je vous jure que si je suis diagnostiqué positif, je prends ma voiture sur le champ et je file sur le service du Professeur Raoult. Quitte à mourir, au temps le faire au bord de la mer !

     

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  • Ah ces journalopes... la question en boucle face au Pr. Chabriere mais "et la procédure, la procédure la procédure" blabla... Il a du mérite de garder ses nerfs le médecin...
    Je retiens "on connaîtra la vérité", et "l’enquête sera sanglante"...

     

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  • Le meilleur microbiologiste du monde Didier Raoult déclare le 25 février que la chloroquine est efficace contre le coronavirus.

    Mais Agnès Buzyn ministre de la santé avait fait classer en substance vénéneuse la chloroquine le 13 janvier 2020.

    Qui a mis au courant Agnès Buzyn que la chloroquine était la solution ? Qui savait dès le départ que la chloroquine fonctionnerait ? Peut-être ceux qui ont fabriqué ce virus en laboratoire.

    Bref la ministre de la santé était au courant un mois et demi avant le résultat des trouvailles de Didier Raoult (microbiologiste le plus respecté du monde) que la chloroquine est efficace contre le Coronavirus.

    Balaise quand même.

     

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    • Il serait intéressant d’investiguer le processus qui a mené Buzyn à interdire l’accès libre à la Chloroquine. Comment soudain, en janvier de cette année, un produit en vente libre depuis plus de 50 ans se voit déclarer être "un poison" ?. Sur quelles bases scientifiques ? J’ai pris régulièrement de la Nivaquine et Flavoquine pendant 2 ans pendant ma coopé en Afrique de 1973 à 1975 sans effets secondaires.
      Si l’on se fixe sur certains effets, à certaines doses, sur des personnes aux caractéristiques particulières, il faut alors décréter également que l’aspirine est un "poison" et interdire sa vente libre immédiatement.

       
  • Le rôle principal du Corps Médical et se préoccuper des patients, de les accueillir, de les soigner dès qu’ils sont atteints et de les guérir. Dans ce domaine, ne pourrions-nous pas nous regrouper pour mieux les encadrer. Aidons celles et ceux qui sont chargés de les encadrer.

     

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