Il fut une époque, même des plus barbares, où l’ennemi hésitait pour le moins à rentrer dans une église pour y exécuter son forfait. Protégés par ce code de l’honneur, les résistants y plaçaient même parfois des armes, munitions et autres explosifs – au risque d’y provoquer un incendie mortel, mais nous rentrons là dans des zones sombres et dangereuses de notre histoire. Désormais donc, détruisant toute règle tacite de la guerre, anéantissant tout bon sens moral, le Covid opère doucement un grand renversement de l’humanité, accompagnant le Great Reset.
Comme toute guerre, celle du Covid possède ses collabos, ses kapos à la petite semaine. En cette messe de Pâques à Saint-Eugène-Sainte-Cécile (Paris 9e), Etienne (nom modifié) qui accompagnait son frère, jeune impétrant catéchumène, s’est empressé de faire son petit travail de balance de prison. Horrifié (sic !), notre tchékiste contacte aussitôt le Parisien :
Horrifié, il a tenu à alerter Le Parisien en nous envoyant le lien de la vidéo de la cérémonie, mise en ligne samedi et toujours visible ce lundi. « J’ai un peu halluciné en assistant à cette messe. Il y avait très de peu de personnes portant le masque, même les prêtres n’en avaient pas. A aucun moment les gestes barrière n’ont été respectés », raconte Etienne.
La petite chatte, encore tout effondré, poursuit :
« Je suis encore sous le choc. A un un moment où la situation sanitaire en France est grave, où on en est à fermer les écoles… Voir de tels comportements… C’est tout simplement criminel ! C’est dangereux ! », s’insurge notre témoin.
Il y a des coups de pied aux fesses qui se perdent, des marchands du temple d’un nouveau genre à mettre dehors. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à Calgary (Canada) dans une petite église catholique polonaise. Le prêtre, pas du genre non-binaire canadien mais plutôt Polonais pur jus, a su se faire respecter dans sa maison :
Devant le tollé, les services de police de Calgary ont du se fendre d’un communiqué qui transpire la mauvaise foi et les entournures gênées (traduction E&R ci-dessous) :
— Calgary Police (@CalgaryPolice) April 4, 2021
Notre déclaration concernant la présence du service de police de Calgary à la Street Church
Hier, samedi 3 avril 2021, un membre en uniforme du service de police de Calgary a répondu à un appel pour aider nos organismes partenaires, le service de santé de l’Alberta et le service des règlements municipaux de la ville de Calgary, concernant un rassemblement religieux qui se tenait à l’église Street Church, située au 4312, 26e avenue.
Le problème était que les personnes présentes ne respectaient pas les ordres de santé publique COVID-19 du gouvernement, qui sont en place pour assurer la sécurité de tous.
Dans les lieux publics, les résidences privées et les entreprises, nous continuons à nous efforcer d’obtenir le respect volontaire des ordonnances de santé publique lorsque cela fait sens. La majorité des Calgariens sont compréhensifs et coopératifs. Cependant, on demande souvent à la CPS d’assister à ces appels afin d’aider à maintenir l’ordre en raison des niveaux élevés de conflit entre les citoyens et les inspecteurs de la santé.
L’organisateur du rassemblement n’a pas coopéré avec l’inspecteur sanitaire, et a élevé la voix à plusieurs reprises pour demander à toutes les parties de quitter les lieux, ce qu’elles ont fait environ une minute après leur entrée et de manière pacifique.
Aucune contravention n’a été émise à ce moment-là et il appartiendra à nos agences partenaires de déterminer les mesures d’application de la loi à prendre en réponse à cette situation.
Nous comprenons que la pandémie a causé de grandes perturbations dans la vie professionnelle et personnelle de tous les Calgariens. Nous ne souhaitons pas perturber les vacances ou les événements religieux ou spirituels de qui que ce soit, mais nous devons soutenir nos organismes partenaires lorsqu’ils sont sollicités pour faire en sorte que chacun puisse célébrer ces occasions en toute sécurité.
Moralité, ne jamais céder un iota lorsque nos droits sont foulés aux pieds, jouer finement avec les brèches juridiques. Rester droit dans ses bottes. Informer, éduquer, évangéliser !
Et, à toute heure, se tenir prêt.