Tous ceux qui iraient imaginer qu’il s’agit d’une décision des réseaux francs-maçons, très présents dans la hiérarchie politique et dans celle de l’Éducation nationale, ne sont que vulgaires complotistes.
En tant qu’invité, le président de l’Association des maires de France (AMF), François Baroin, a salué cette initiative « de diffuser à grande échelle auprès de tous les lycées de France l’une des expressions de la liberté ». Dans son intervention, il a également exigé qu’un « ordre républicain (...) s’établisse sur la totalité du territoire ». (Le Figaro)
On rappelle que François est le fils de son père, tragiquement décédé dans un accident d’avion, qui fut le grand maître du Grand Orient de France.
Quant à ceux qui iraient demander à ce que toutes les communautés ou toutes les confessions soient concernées par ce droit à la caricature éducative, ils ne sont que vulgaires conspirationnistes antisémites.
On a bien compris que l’ÉducNat est aujourd’hui entre les mains des forces occultes du pouvoir profond pour qui l’ennemi est officiellement l’islam, la religion de ceux que les mêmes forces occultes aux commandes réelles du pays ont fait venir en masse en France depuis un demi-siècle.
Quand les Français auront compris ça, ils auront fait un bon bout de chemin dans leur appréciation politique de la situation. Sinon, ils continueront à être désorientés de gauche à droite et à voter à droite ou à gauche en fonction des injonctions volontairement contradictoires des médias mainstream, qui sont eux aussi sous contrôle.
Revenons maintenant sur cette décision nationale très Charlie, destinée à couper l’herbe sous les pieds des méchants islamistes, qui sont à l’origine de tout ce qui dysfonctionne en France ou à peu près (le chômage de masse, le Covid, le déclassement social, la désindustrialisation et l’immigrationnisme). Voici, par Le Figaro, la présentation de la mesure franc-maçonne, qui devrait résoudre tous les problèmes de l’école française, déjà bien minée par les sabotages des trotskistes aux commandes :
Les 13 régions de France ont pris l’initiative de publier un livre de caricatures politiques et religieuses pour le diffuser dans les lycées, en réaction à l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty, a annoncé lundi 19 octobre leur président Renaud Muselier.
Suit la profession de foi de l’élu de PACA :
« Nous, présidents des régions de France, prenons aujourd’hui l’initiative de préparer la publication d’un ouvrage rassemblant les caricatures religieuses et politiques les plus marquantes parues dans la presse régionale aux côtés de celles parues dans la presse nationale », a-t-il dit à l’occasion du congrès des Régions de France à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
« Nous allons demander à un collège d’historiens d’y remettre en perspective le droit à la caricature dans l’histoire politique de notre pays », a-t-il ajouté, après avoir condamné cet « assassinat ignoble et lâche ». Le président des Régions de France a précisé que le ministère de l’Éducation nationale serait associé « à cette initiative pour que cet ouvrage puisse être mis à disposition de tous les lycéens et lycéennes de France ».
Le moment est solennel, les « valeurs de la République » sont convoquées :
« Par ce geste, dans le respect de nos compétences, nous voulons témoigner de nos engagements à défendre les valeurs de la République et le droit fondamental de chacun et chacune de nos concitoyens à vivre en paix et dans la liberté », a souligné Renaud Muselier, avant une minute de silence à la mémoire de l’enseignant Samuel Paty.
On l’aura compris, on pourra se foutre de la poire des catholiques, des patriotes et des musulmans. En revanche, pas touche aux autres communautés ou confessions.
Pour ceux qui auraient un doute sur l’origine de cette décision, voici une « carotte » prise dans la vie politique marseillaise en 2009.
Renaud Muselier, président de la région PACA, et la franc-maçonnerie locale
Un article de L’Express (3 questions à Michel Samson, coauteur du livre Gouverner Marseille) montre toute l’imbrication de la représentation républicaine avec les forces occultes.
La franc-maçonnerie est-elle puissante à Marseille ?
Non. Les responsables politiques et économiques affiliés à des loges sont nombreux, mais cela ne signifie pas que ces associations aient une influence sur la gestion de la ville. Au moment de la réorganisation du port autonome, en 1998, on se souvient encore du bras de fer entre Éric Brassard, directeur, et Charles-Émile Loo, président du syndicat des acconiers, pourtant socialistes et francs-maçons tous les deux... Je vois dans la franc-maçonnerie une association d’entraide de cadres ayant des valeurs communes plutôt qu’un groupe de pression. Du reste, ils sont souvent minoritaires au sein des instances délibératives.
Qu’en est-il de « l’affairisme » ?
Personnellement, je n’y crois pas une seconde. Je n’ai jamais vu, à Marseille, d’affaires financières impliquant spécialement des francs-maçons. [...]
Pourtant, le président (PS) de la région, Michel Vauzelle, a quitté la Grande Loge de France voilà plusieurs années. À la mairie, Jean-Claude Gaudin et son directeur de cabinet, Claude Bertrand, succomberaient plutôt aux sirènes de l’Église catholique, tout comme Jean-Noël Guérini, président (PS) du conseil général. Tous deux sont toutefois entourés de nombreux frères. Comme le président surprise de la communauté urbaine Marseille-Provence-Métropole, le premier secrétaire fédéral du PS, Eugène Caselli.
Membre du GO, il tient à préciser qu’il est « en sommeil depuis dix ans ». Si une loge de la GLF, l’Amitié latine, réunit quelques politiques de tout bord, les élus et sympathisants socialistes se retrouvent plutôt au sein d’une fraternelle nationale, le cercle Ramadier. Après Bastien Leccia, ancien député et sénateur, fidèle mitterrandiste et membre de la GLF, c’est René Olmeta (GO), conseiller général chargé du tourisme, qui a pris la tête de la délégation régionale, il y a six ans.
« C’est un endroit où l’on dépasse les querelles de chapelle, les courants, les jalousies, pour aborder ensemble les vrais sujets, qu’il s’agisse de libertés, d’éthique ou de laïcité », précise celui-ci. Ramadier compte près de 200 membres à Marseille, dont la députée socialiste des quartiers Nord Sylvie Andrieux (Droit humain), le maire PS du 1er secteur Patrick Mennucci (GLF), l’ex-député PS Christophe Masse (GO), ou l’ancien président PS du Conseil régional, l’avocat Michel Pezet...
Il n’y aurait pas de fraternelle équivalente dans le camp adverse, qui compte cependant quelques francs-maçons dans ses rangs, à l’image du député UMP Jean Roatta (GO), du conseiller général divers droite Maurice Di Nocera, ou encore de Bernard Oliver, président de l’Association régionale des organismes HLM. Beaucoup sont persuadés que Renaud Muselier, candidat malheureux à la présidence de Marseille-Provence-Métropole et député UMP, l’est également. « Pas du tout, se défend l’intéressé, même si j’y ai de nombreux amis ».
Heureusement, Michel Samson déclare qu’« il n’y a pas de mafia politique maçonnique ». On est rassurés.