Egalité et Réconciliation
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Se foutre de la Shoah, est-ce plus grave que de pendre des Blancs ?

Le premier est un délit selon les associations ultracommunautaires du pouvoir profond, mais pas selon la justice française, le second est un crime. Le premier a été chanté par le rappeur Freeze Corleone, du nom de ce village qui a donné un des grands parrains de la mafia italo-américaine, le second a été scandé par Nick Conrad, qui rêve de se venger de la France qui ne lui a pas donné le talent et la gloire qu’il espérait. Le premier a désormais l’image d’un libérateur (de la parole), le second est à jamais la cible des nationalistes français, mais pas de la justice. Car la justice, qui a perdu sa majesté et sa majuscule, préfère s’occuper de celui qui se fout de la Shoah, pas de celui qui appelle à tuer des bébés blancs. Soit on marche sur la tête, soit on nous marche sur la tête.

 

Les deux rappeurs ont été cloués au pilori par les médias, mais pas avec la même intensité : Freeze Corleone risque de tout perdre (il a déjà perdu son contrat avec la major Universal) sous la pression des agressives associations sionistes, tandis que Nick Conrad a été blanchi par le tribunal (il avait écopé de 5000 euros d’amende avec sursis), malgré ses appels répétés au meurtre.

Le premier a dit qu’il se foutait de la Shoah, ce qui est un droit, une opinion, qui ne tue personne et qui n’a tué personne, rétroactivement (même si certains ont l’air de le croire). Le second a tranquillement appelé au meurtre contre les autochtones dans le pays qui l’a accueilli (c’est un immigré de Seine-Saint-Denis), car Nick ne se dit pas français mais « afro-français ».

 

 

Le premier est un artiste qui pratique le blasphème (autorisé dans l’art et la culture depuis la jurisprudence « Charlie » en 2006) contre une religion dominante malgré sa faiblesse démographique, le second entretient la haine entre les communautés noire et blanche, des groupes qui n’existent pas du point de vue républicain en France.

Le premier a touché le point faible du pouvoir profond, le second joue les séparateurs pour le pouvoir profond, qui tient grâce au conflit triangulé.

« La LICRA a donné l’alerte »

« Le label de musique Universal France a annoncé vendredi cesser “toute collaboration” avec l’une de ses étoiles montantes, le rappeur Freeze Corleone, après l’ouverture jeudi d’une enquête pour “provocation à la haine raciale” visant plusieurs de ses clips et chansons. » (Le Figaro)

 

C’est le buzz sioniste ou antisioniste du moment, tout dépend de quel côté de la barrière sociale vous vous situez, et il n’y a plus que cette barrière, d’ailleurs : la barrière droite/gauche a volé en éclats.

Comme la rubrique des dessins de la semaine sur le site E&R, on se demande toujours si on a le droit de rire de tout, ou s’il faut passer par le filtre du CRIF ou de la LICRA pour cela. Le CRIF, c’est le pouvoir, la LICRA, la censure. Eux seuls ont le droit de déterminer qui est drôle et qui ne l’est pas, qui est dans le blasphème acceptable et qui est dans la haine. Une haine éclatante dans les clips et les mots de Nick Conrad, qui appelait en vrac à tuer des bébés blancs, étrangler des femmes blanches et pendre des Blancs. Du très bas niveau mental et politique. Freeze Corleone, quant à lui, fait dans le politique pur et dur. On n’est pas dans Le Canard enchaîné, là. Il s’agit de pouvoir profond, d’histoire et de guerre. Et puis, autant le clip de Freeze a mis les rieurs de son côté, autant celui de Nick ne fait pas rire.

Freeze Corleone a fait ce que tout artiste doit faire pour exister aujourd’hui dans un monde de blasphème : surblasphémer. Il a donc pris les éléments de langage nazis, ou antisionistes, et en a truffé ses chansons comme un flic américain blanc truffe un Noir de plomb.

 

 

Mais si FC n’en a rien à foutre de la Shoah, c’est bien qu’il n’est pas obsédé par les juifs. Au contraire des associations qui se disent antiracistes et qui ne parlent que de Shoah, comme le mémorial d’Auschwitz qui publie chaque jour le portrait d’un mort dans le célèbre camp de concentration ! Une tartine émotionnelle qui frise le mauvais goût :

 

 

C’est cette obsession pathologique de ressasser le passé pour obtenir un pouvoir de censure présent que les Français refusent, non par antisémitisme, mais par besoin de respirer. Les oies sont gavées, ce qui ne les fait pas forcément marcher au pas, comme l’exigent à grand cris les représentants de la communauté juive organisée. La référence permanente et obsessionnelle à la Shoah est un masque qui empêche les Français de respirer et qui leur ordonne de plier genou à chaque occasion.

 

Le service de vérification des faits d’E&R entre en Aktion

Nous avons lu et relu les punchlines relevées par Marianne :

« Chaque jour, fuck Israël comme si j’habite à Gaza »

« Tout pour la famille pour qu’mes enfants vivent comme des rentiers juifs »

« Faut qu’j’fasse tourner l’khaliss (l’argent en langue wolof, NDLR) dans ma communauté comme un Juif »

« Fuck un Rotschild, Fuck un Rockfeller »

« Négro, dans l’ombre on complote comme les Bilderberg »

Il y a moins de haine dans ces phrases que dans la politique israélienne et les propos de Netanyahou, que le CRIF ou la LICRA se gardent bien de critiquer ou d’attaquer en justice ! Le racisme, il est surtout là !

« J’arrive déterminé comme Adolf dans les années 30 »

À aucun moment, FC n’appelle au crime. Citer Hitler, dire qu’il était « déter » pour déterminé, c’est un fait. « Les opinions sont libres, les faits sont sacrés », disait ce bon vieux Rosbif à l’origine du fact checking. De manière plus générale, évoquer ou critiquer la puissance de la famille Rothschild n’est ni délictueux ni complotiste : cette famille de banquiers et d’industriels gère des affaires importantes dans le monde entier et ce, depuis la fin du XVIIIe siècle. Ce n’est pas pour rien qu’elle est devenue le symbole de la richesse et de la puissance !

Le lobby sioniste s’énerve donc pour rien et le pire, c’est que c’est contre-productif : en appuyant sur le bouton de l’anti-antisémitisme, le lobby appuie sur le bouton de l’antisémitisme, et fait montrer la colère non contre les juifs, mais contre l’injustice produite par les associations communautaires qui, on le voit, sont suivies aveuglément par la justice. Les deux boutons sont liés, mais ce sont les représentants de la communauté organisée qui les ont liés, pas nous !

 

« Sous couvert de l’art, on ne peut pas tout dire » (Frédéric Potier, pas Freeze Corleone)

Ventre à terre, le site de propagande socialo-sioniste, le très mal nommé France Info (on lui préfère anti-France Intox), a tendu le micro à Frédéric Potier, le propagandiste de la DILCRAH, qui se félicite que le parquet de Paris ait ouvert une enquête pour provocation à la haine raciale et injure à caractère raciste. C’est curieux, le petit Frédéric n’a pas la même analyse que nous :

« On a consulté ses paroles, on y a trouvé un cocktail d’antisémitisme, d’apologie du nazisme et de complotisme. Ces paroles on les découvre, hélas, en plein procès Charlie Hebdo, le jour même du nouvel an juif. »

Effectivement, la chanson tombe mal pour le petit Potier, mais pas pour Freeze, qui a vendu 26.000 albums (plus les millions d’écoutes en streaming) depuis lors.

« La liberté artistique est très grande. L’art, c’est la beauté, c’est l’imagination, mais sous couvert de l’art, on ne peut pas tout dire. Il y a des lois qui s’appliquent quel que soit le succès, quel que soit le talent de l’intéressé. Il y a un lien très fort entre des discours de haine et des actes de haine et donc il ne faut pas laisser passer ce genre de propos, il ne faut pas les banaliser. Il faut réagir et c’est ce que le gouvernement a fait. »

Ni le gouvernement ni le petit Potier n’ont réagi quand Ruquier a balancé dans ONPC la caricature véritablement haineuse de Marine Le Pen en étron dans Charlie Hebdo. On attend encore la réaction outragée de Frédéric. L’affaire ira jusqu’en cassation, et l’animateur LGBT-sioniste s’en sortira indemne. Quant à Charlie, ils ont tous les droits, du moment qu’ils restent sur les rails de la franc-maçonnerie et du sionisme.

Conclusion : il y a la bonne haine, celle de Nick Conrad (pour les Blancs) ou de Frédéric Potier (pour les antisionistes), et la mauvaise haine, celle de Freeze Corleone. Tant qu’il y aura deux haines, il y aura deux justices, ou deux injustices.

Comme prévu, sur E&R :

 






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51 Commentaires

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  • #2550199

    Attila a parlé.
    "Pardon Jacques, combien ça coûte ?"

    Je me dis, peut-être qu’à force de trop en parler, ça saoule les gens.
    Peut-être que de se focaliser sur la souffrance passée d’un peuple qui est ostentatoirement au pouvoir dans les medias, la politique et la finance, ça saoule.
    Peut-être que déféquer constamment sur les français et leur dire comment ils doivent penser ça saoule, surtout ici en France.

    Enfin autant de questions qui demandent réponses, on enverra tout ça à Jacques, à Meyer Habib et à Patrck Drahi.

     

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    • #2551082

      Jakadi, certes, mais Jakadi ceci :

      « 



      Tous les martyrs, dans l’Allemagne nazie hier,comme dans la Chine communiste aujourd’hui et ailleurs doivent être dénoncés. »



      Alors ou je je deviens complètement crétin, soit il fume de la frelatée pour aller chercher un sens aussi figuré dans l’emploi du « dénoncé », lorsqu’il s’agit de la concision d’un tweet.

       
  • #2550201

    C’est quoi ce truc ? Un type avec un papillon en tissu sur la tête et une femme avec un beau cul dont on ne voit pas le visage est sensé nous faire croire, que le chanteur est un vrai homme et tout le tintouin ... Ce genre de musique (si on peut appeler ça musique) s’adresse à un public déjà en plein malaise existentiel et de révolte (pour différents motifs) et ce soi disant chanteur tente de leur vendre sa mauvaise soupe en profitant de leur faiblesse.

     

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  • #2550339

    A ceux qui crachent sur le rap de manière générale et absolue, je trouve que c’est un peu une attitude de vieux con. J’ai 30 ans, j’écoute du rap (et notamment Freeze et autres membres du MMS), ce qui ne m’empêche pas de lire des livres (pour ce qui concerne les auteurs dont se réclame ER : Céline, Leon Bloy, Bardèche, Kropotkine...).
    Le rap c’est du divertissement. Il y a du bon et du mauvais, et même parmi le mauvais il y a du divertissant. Le rap, c’est juste la musique populaire de notre temps, comme le rock à une autre époque, ni plus ni moins. "2020 le rap c’est satanique comme le rock".
    Freeze pour l’instant il incarne une ligne dissidente et politique (à noter que lui aussi a dit, fut un temps je cite "Tous les jours fuck la France comme Karim et Nico", ce qui lui a moins été reproché... Hum hum), la forme est bonne, le fond intéressant.

     

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    • #2550476

      Totalement d’accord avec vous Madame, moi j’écoute uniquement du Patrick Bruel et je lis Dostoïevski, Henri Calet, Gogol, toutes les encyclopédies dans tous les domaines, etc...
      Et j’en ai marre des gens qui critiquent Patrick.
      C’est un peu des cons je pense.
      Bien à vous.

       
    • #2550486

      C’est sans doute vrai que le rejet répulsif et catégorique du rap est une attitude de « vieux con » mais s’il est rejeté, c’est parce qu’il formalise et exprime trop, trop bien et trop souvent, ce qui est rejeté : l’indigence, la violence, la laideur désespérantes d’une époque désespérante.

       
  • #2550344

    Hallucinant les commentaires sur ce tweet d’Attila... La parole se libère de plus en plus, et c’est pour ça qu’ils martyrisent nos leaders d’opinion comme Alain Soral ou Hervé Ryssen ou encore Dieudonné, histoire encore une fois de faire peur et donc faire taire. Dans son texte avancer par peur Attila le Huns explique que la peur du virus amènera le gouvernement mondial, mais plus grave encore c’est dans ses 316 Mitzvoths pour "relancer la croissance français" de 2007/2008, qui est le cheval de Troie qui a permis la destruction de la France, système Sanitaire et Hospitalier en premier. Tout y est c’est hallucinant qu’aucun penseur, analyste n’ai étudié ces "Décisions" car ce n’était pas des conseils mais des ordres donnés par avance à tous les présidents suivants quel que soit leur bord. Il le dit clairement dans le texte. Et effectivement chaque président suivant a suivi la ligne directrice. On y retrouve les moyens par lequel ils ont coopté le système sanitaire français. Création des ARS, plan Hôpital, bipassage de toutes les institutions de surveillance sanitaires, mise n place de leurs sayanims à n’en pas douter, infiltration du "privé" dans les universités, et hôpitaux, désert médical des provinces. Ce texte doit etre analysé correctement. Car ce qu’il prépare est la clé de la compréhension de ce qui se passe aujourd’hui. à relier avec son voeux d’euthanasier les plus de 65 ans, c’est quasiment un Mein Kampf Attalien ce "Rapport pour la relance de la croissance". Le tout à la veille d’une crise créée de toutes pièces dont il devait déjà connaitre l’imminence. Une véritable perle qui devrait l’envoyer pour les cent prochaines années dans une mine de sel.
    https://www.vie-publique.fr/sites/d...
    https://www.lexpress.fr/actualite/s...
    https://www.youtube.com/watch?v=zN9...
    https://www.infovaccin.fr/grippe_H1...

     

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  • #2550368
    Le 19 septembre 2020 à 22:40 par Jean De La Femme Fontaine
    Se foutre de la Shoah, est-ce plus grave que de pendre des Blancs (...)

    Entre l’un qui se déguise en Tupac Shakur en disant de la merde, et l’autre avec les dents pourries, et les deux sur de la musique de merde... c’est rédhibitoire.
    Le rap français, c’est comme le vin anglais , depuis le début.

     

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  • #2550403
    Le 19 septembre 2020 à 23:31 par goy pride
    Se foutre de la Shoah, est-ce plus grave que de pendre des Blancs (...)

    Même Attali ramène sa fraise alors que d’habitude il me semble qu’il ne se mêle pas du sujet de l’"antisémitisme", par exemple je ne me souviens pas l’avoir entendu parler de Soral...cela veut donc dire qu’ils sont en panique ! Très bon signe.

     

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  • #2550426
    Le 20 septembre 2020 à 00:27 par FREDERIQUE
    Se foutre de la Shoah, est-ce plus grave que de pendre des Blancs (...)

    La réponse à la question posée par cet excellent article est bien évidemment OUI !
    Mais sera-t’elle à même de durer éternellement ? Rien n’est moins sûr !

    Et pour ceux qui ne connaissent pas, j’invite à lire le petit livre de Norman Finkelstein - universitaire américain - intitulé "L’industrie de l’Holocauste", et sous-titré "réflexions sur l’exploitation de la souffrance des Juifs".

    C’est tout à fait édifiant - et à plus d’un titre... - tout ce qui y est indiqué étant par ailleurs assorti de références en bas de chaque page, et donc parfaitement vérifiable et authentifié.

    Les dernières phrases, pour le moins stupéfiantes, de ce livret sont les suivantes.

    "Aujourd’hui le but doit être de ramener l’holocauste nazi à un sujet d’investigation rationnelle.
    C’est la condition pour pouvoir en tirer des enseignements.
    L’anormalité de l’holocauste nazi ne provient pas de l’évènement lui-même mais de l’exploitation industrielle qui s’est développée autour de lui.
    L’industrie de l’Holocauste a toujours été en faillite morale, et cette faillite doit être maintenant publiquement déclarée.
    Il n’est que temps de faire cesser cette affaire.
    L’attitude la plus respectueuse envers ceux qui sont morts est de protéger leur mémoire, de tirer enseignement de leur souffrance et de les laisser enfin reposer en paix."

    Etonnant, non ?!...

     

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  • #2550530
    Le 20 septembre 2020 à 09:50 par Pépé le Moko
    Se foutre de la Shoah, est-ce plus grave que de pendre des Blancs (...)

    " Eux seuls ont le droit de déterminer qui est drôle et qui ne l’est pas, qui est dans le blasphème acceptable et qui est dans la haine "

    Ça rappelle un certain Hermann Goering ( Juif ) qui disait " C’est moi qui décide qui est Juif et qui ne l’est pas !!! "

     

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  • #2550821
    Le 20 septembre 2020 à 17:53 par lapis lazuli
    Se foutre de la Shoah, est-ce plus grave que de pendre des Blancs (...)

    je ne comprend pas qu’on ne puisse pas se foutre d’un documentaire, bientôt on va être obligé de regarder hannouna ?

     

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  • #2554303
    Le 25 septembre 2020 à 14:30 par Bernie Gunther
    Se foutre de la Shoah, est-ce plus grave que de pendre des Blancs (...)

    "Le lobby sioniste s’énerve donc pour rien et le pire, c’est que c’est contre-productif" : évidemment non si le but est de se perpétuer et non pas de scier la branche de l’antisémitisme sur laquelle il (ledit lobby) est confortablement installé pour toucher sa rente (ou du moins, par cette "dette morale", rester symboliquement "la main qui donne" donc domine).

     

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