La pétition ne pouvait pas tomber plus mal, si l’on se place du côté mainstream, c’est-à-dire de l’hypocrisie absolue. Au moment même où la justice française, minée par les forces occultes qui le sont de moins en moins, arrogance oblige, fait incarcérer un écrivain pour ses opinions, alors qu’il n’a commis aucun crime et que des milliers de délinquants de la pire espèce sont relâchés dans les rues pour augmenter le chaos social, voici qu’une centaine de médias mainstream, écrits et audiovisuels, coulent un bronze magnifique pour défendre la liberté d’expression.
« Nous avons besoin de vous. De votre mobilisation. Du rempart de vos consciences. Il faut que les ennemis de la liberté comprennent que nous sommes tous ensemble leurs adversaires résolus, quelles que soient par ailleurs nos différences d’opinions ou de croyances. Citoyens, élus locaux, responsables politiques, journalistes, militants de tous les partis et de toutes les associations, plus que jamais dans cette époque incertaine, nous devons réunir nos forces pour chasser la peur et faire triompher notre amour indestructible de la liberté. »
Alors qu’aucun penseur, journaliste, écrivain ou humoriste de gauche ou siono-compatible n’a jamais risqué un jour de prison, les signataires de ce texte incongru auraient pu penser à la persécution de Dieudonné, Soral et Ryssen, par ordre de persécution chronologique. Celle de Dieudonné a commencé fin 2003 avec son sketch sur le colon ultrasioniste, celle de Soral en 2007 avec la fondation de son mouvement social et national, et celle de Ryssen s’est matérialisée plus récemment avec l’accumulation de procès et de promesses d’années de prison.
Nous avons bien parcouru les lignes de cet appel à la con et malheureusement, il n’est à aucun moment question des trois persécutés par le Système.
Allons voir maintenant en quoi consiste cette énième chialerie collective des nantis, ces titres de presse en faillite sauvés par l’État, qui a besoin de relais dans la population, mais abandonnés par les lecteurs, qui en ont marre de payer pour de la propagande. Ce texte, qui pourrait être écrit par des terminales de niveau très moyen tant il sent l’extase bien-pensante et la certitude d’être dans le camp du Bien, défend en fait l’intégrité de Charlie Hebdo, qui a remis une couche avec des caricatures de Mahomet. Les rédacteurs se fondent sur la déclaration des droits de l’homme et du citoyen (on dira DDHC par commodité d’écriture), ce vœu sympathique mais pieux qui a servi aux forces occultes de paravent pour installer leur dictature idéologique.
Autant vous dire que cet appel a été initiée par Riss, le nouveau patron de Charlie depuis l’élimination des bons dessinateurs. Le pire, ou le plus drôle, on hésite, c’est que Le Monde partage avec Riss cette initiative de charité. Le Monde, journal tenu par les Marchés et les Lobbies, lui aussi sauvé par la manne étatique et les largesses du gros business bien douteux (Niel de Free, Pigasse de Lazard, puis Kretinski), a été un temps co-propriété de Pierre Bergé, un philanthrope comme on n’en fait plus. On le voit, le quotidien coche toutes les bonnes cases morales !
Eh bien Riss, qui est censé être à la tête d’un canard anar, tend la main à la pire engeance néolibérale qui tire à boulets rouges sur les vrais défenseurs de la liberté d’expression que sont Soral et Dieudonné depuis des années. Un grand penseur et un grand humoriste, ça ne vaut pas des tribunes offertes à BHL et au lobby de la Shoah. Si on est d’accord avec le fait qu’il ne faut pas tuer ceux avec qui on n’est pas d’accord, on ne croit pas un seul instant que la tuerie du 7 janvier 2015 est une vengeance – tardive – pour des dessins parus en 2006, et tirés en plus d’un journal danois de droite sioniste. Ça, c’est le terrorisme islamiste pour les nuls. En réalité, le massacre de Charlie a été l’occasion pour le sionisme de changer de paradigme, de passer du socialo-sionisme au national-sionisme, de passer de l’immigré victime à l’islamiste assassin.
Charlie, devenu néoconservateur, n’est donc pas le symbole de la liberté d’expression mais du changement, car il a eu lieu dans ce journal, du socialo-sionisme en national-sionisme. Cela semble étrange mais Zemmour et Riss sont sur la même ligne politique sioniste anti-islamiste. Entre les deux, on peut, si l’on veut ne pas être trop brutal, intercaler Valls qui tente actuellement son 3e retour en force. Ainsi, dans la bouche de l’axe Riss-Le Monde, défendre la liberté d’expression, c’est défendre le conflit de civilisations, le sionisme qui a le vrai pouvoir contre l’islamisme qui n’en a aucun (mais qui fait peur), le pouvoir profond contre le chiffon vert agité devant des Français hagards qui ne comprennent plus rien.
Basé sur un postulat aussi frêle, le texte est donc forcément truffé de conneries, comme ce droit au blasphème, qui ne va que dans le sens sioniste :
« Les lois de notre pays offrent à chacun d’entre vous un cadre qui vous autorise à parler, écrire et dessiner comme dans peu d’autres endroits dans le monde. Il n’appartient qu’à vous de vous en emparer. Oui, vous avez le droit d’exprimer vos opinions et de critiquer celles des autres, qu’elles soient politiques, philosophiques ou religieuses, pourvu que cela reste dans les limites fixées par la loi. Rappelons ici, en solidarité avec Charlie Hebdo, qui a payé sa liberté du sang de ses collaborateurs, que, en France, le délit de blasphème n’existe pas. Certains d’entre nous sont croyants et peuvent naturellement être choqués par le blasphème. Pour autant, ils s’associent sans réserve à notre démarche. Parce que, en défendant la liberté de blasphémer, ce n’est pas le blasphème que nous défendons, mais la liberté. »
C’est signé d’une centaine de titres qui sont presque tous en difficulté. Charlie en premier, qui ne tient plus que par ses couvs sionistes et la protection de la police. Ce canard qui réclame le droit à la libre expression est le symbole du Système, et fait partie intégrante du système de répression des voix différentes (revoir la couv sur Dieudonné). Il participe, comme Le Monde ou Le Canard enchaîné, à la délation des patriotes, des Français avides de liberté d’expression dans un espace médiatique dominé à 100 % par le sionisme, qu’il soit socialiste ou national. Les deux tendances se partagent tout et ceux qui essayent d’entrer sur ce marché se font écraser par la pince en place.
Tous les titres ou presque qui ont signé ce texte mensonger sont des défenseurs de la délation, de la désinformation et de la persécution de ceux qui défendent vraiment la liberté d’expression.