Le lobby sioniste, pour terroriser le peuple français, a besoin de délinquants et de terroristes en liberté, et de patriotes lucides en prison. Le remplacement, il est aussi là ! Ryssen, on l’aime ou on l’aime pas, mais personne ne peut lui retirer son courage, sa plume, sa lucidité.
Au tout début des années 2000, quand YouTube et Facebook n’existaient pas encore, Dieu merci, les amateurs de radicalité et de liberté d’expression qui zonaient sur le Net – tout était encore possible, il n’y avait pas de censure même si les troupes de Sarkozy commençaient déjà à penser à un « CSA du Net », qui est effectif aujourd’hui avec la loi CRIF, pardon, la loi Avia – n’avaient pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Il y avait bien L’Organe, mi-dingo mi-porno, qui faisait office de papier tue-mouche pour mal-pensants. Et sur ce webzine maudit que les gauchistes regardaient avec étonnement (comment osent-ils ?), envie (pour l’audience inédite et le débat foisonnant) et une crainte fondée (les rieurs changent de camp et l’antigauchisme devient tendance), venaient butiner & commenter tous ceux qui aujourd’hui font la dissidence, le mal-Net, la résistance, la contre-information, la réinformation, bref, ce qui fait du bien à la tête.
Boris Le Lay commentait, Alain Soral commentait (vers 4h du matin), Hervé Ryssen commentait. Derrière ces meneurs, qui feront ensuite l’histoire du Net non aligné, les internautes se défoulaient, tout le monde pouvait se lâcher et s’exprimer crûment après 30 ans de monopole et donc de glaciation socialo-sioniste.
Et puis E&R est arrivé, grossissant malgré les coups, les sites mal-pensants ont explosé, mais pas en vol : en audience et en nombre, et c’est à qui gueulera le plus fort, mais pas toujours contre de vraies cibles, c’est-à-dire des cibles qui répondent, qui renvoient la ou les balles. Ryssen, lui, a toujours tapé dans les couilles du lobby, balançant des vérités dérangeantes qui mettaient tout le monde mal à l’aise. Il faut dire qu’il allait au cœur des choses, des non-dits, des tabous (oh purée, l’inceste chez les juifs, oh non, Hervé, pas ça !), c’était son dada, et ça l’est toujours.
Il passait sur L’Organe – lui ou ses fans – pour indiquer la nouvelle adresse de son site qui était régulièrement fermé par les « autorités ». Mais on ne savait pas qui et comment : apparemment, c’était l’hébergeur qui recevait un coup de fil – aujourd’hui on peut aisément deviner que ça venait de la maison sioniste – mais à l’époque, tout était mystérieux. Dieu coupait la lumière et c’était le noir total. On ne savait pas pourquoi L’Organe tenait (malgré des mises en demeure de stars, pas du lobby), mais ça tenait.
Ryssen, lui, déménageait virtuellement tout le temps, un vrai nomade ! Il disparaissait un temps, pour finir un bouquin, pour remonter un site, ou les deux, et réapparaissait, tel un serpent de mer, increvable, suivant son instinct, son courage et sa passion : dire la vérité sur la communauté juive organisée. On retrouvait des pages de ses ouvrages en cours sur son site, on y allait furtivement, la nuit, à l’époque on n’était pas fliqués comme maintenant. Maintenant si on va sur un site pédophile, dans la minute on reçoit une pub de couches-culottes. C’est l’effet Big Google Brother.
Son erreur – ou son courage ! – a consisté à dire « je suis antisémite » et à l’assumer. Badabam ! Bim badabang dang bong. Si effectivement tous les (vrais) Français qui n’aiment pas le lobby sioniste – et non pas les juifs dans leur ensemble, ceux que Soral appelle « les juifs du quotidien » – déclaraient leur flamme à la (manière de) Ryssen, ça aurait pu faire poids, Ryssen n’aurait pas été seul. Mais dans ce combat du petit Goyath contre le grand David, il a longtemps été très seul. Qui voulait le suivre pour s’en prendre plein la gueule pour pas un rond ? Personne, à vrai dire. Il y a le courage à moitié suicidaire, et il y a le risque calculé.
Mais c’est avec ce courage que des va-nu-pieds qui défendent leur pays peuvent battre une armée d’invasion suréquipée. en fonçant droit au but, comme l’OM, au mépris du qu’en-dira-t-on, du danger, de la mort. Et ça, aucune armée au monde ne peut l’arrêter. Face à cela, il faut être soi-même complètement dingue, méprisant la vie et ses plaisirs, ce qui est rarement le cas de l’armée d’occupation, qui vient pour se servir dans le frigo national. Pas facile la résistance, limite christique !
Ryssen dit sa propre vérité – une vérité fondée sur des recherches précises, des sources, des informations, des choses que des penseurs juifs ont le droit de dire, mais pas les goyim ! – depuis toujours, au mépris de tout, au mépris de la critique, au mépris de la gauche, au mépris du confort et parfois de son intégrité physique : c’est peut-être là la définition ultime de l’artiste ! À la limite, ce que Ryssen écrit peut être considéré comme de l’art contemporain, et là on ne déconne pas. Du coup, son blasphème – une installation antisioniste – entre dans le domaine de l’art et doit être accepté comme tel, un franchissement picassien de la peinture politique classique.
C’est du moins comme ça qu’on le perçoit, dans le camp dissident non pas pleutre, mais ne voulant pas crever tout de suite comme le soldat BBR qui sort de sa tranchée en août 14 et qui n’a même pas le temps de gueuler « mort aux Boches » qu’une rafale de mitrailleuse Vickers vendue par Basil Zaharoff aux deux camps et financé par la banque Rothschild le coupe en deux.
Ryssen, lui, a eu le temps de crier « mort au lobby juif », ce qui ne veut pas dire « mort aux juifs », trois mots que les ultras du lobby aimeraient bien entendre pour justifier leur répression… après coup, comme toujours, les représailles préventives, n’est-ce pas...
« Mort aux juifs », ils l’ont entendu dans la manif Jour de colère, mais ça pue la manip de police politique, celle qui a, par exemple, éliminé le pasteur Doucé, sur ordre de qui vous savez. Car quoi de mieux que de faire crier par des obligés de la police politique (il y a toujours des balances prêtes à prendre un petit billet) « mort aux juifs » dans une manif de patriotes pas très sionistes, histoire de pourrir le camp national ? Le petit Wizman, sur place ce jour-là pour son émission de Canal+, en a eu des frissons presque orgasmiques : ce que le lobby désirait inconsciemment au plus haut point était là ! La résurgence hitlérienne, la Bête immonde, le pogrom franchouillard ! Le fascisme des années 30 ! Doriot, Goebbels et Déat dans la place ! Degrelle en lévitation ! Les coupeurs de nez crochus en force !
En fait de fascisme, c’était des fascistes bien sympathiques – les précurseurs des Gilets jaunes – par rapport aux vrais fachos du lobby sioniste qui tiennent la France par les oreilles pour l’enfiler par la bouche. On ne peut plus rien dire, vu qu’on a le gosier occupé. L’image n’est pas très romantique, mais elle veut bien dire ce qu’elle veut dire.
Céline le dit à sa manière, brutale, mais la démocratie, notre démocratie aujourd’hui est le cache-sexe du lobby sioniste, de sa dictature implacable pour qui veut bien tirer sur la laisse. Une dictature qui ne fusille pas ses opposants (oh, les plus haineux, les Haziza, les Mendès aimeraient bien !), mais qui leur pourrit la vie. On appelle ça l’élimination sociale, et ça fait l’objet d’une double page dans le numéro de La Fachosphère s’amuse qui vient…
Si d’aucuns avaient besoin de preuves de qui domine… Le pire, c’est l’arrogance, et on sait où mène l’arrogance des vainqueurs provisoires, surtout dans un pays chrétien, et désormais un peu musulman, ce qui déplaît à Ryssen. Et pourtant, les voies de l’Antisionisme sont impénétrables. On dit ça à Hervé, on dit rien...
Avec l’arrestation de Ryssen, qui semble morfler à la place de Soral, on comprend que nos maîtres provisoires ont commis une belle connerie. Ils veulent enfermer la critique, mais on sait tous que la critique, c’est comme les cafards : tu en écrases un, il en resurgit dix. La preuve, la dictature militaire sioniste en Palestine n’a jamais réussi à réduire la résistance palestinienne, malgré la violence policière, les internements abusifs, les éliminations ciblées, la torture permanente, le sadisme racial, le mensonge d’État, le viol des lois internationales…
Au contraire, l’entité israélienne se retrouve avec un front antisioniste encore plus grand en Iraq, en Iran, en Syrie, avec un Hezbollah remonté comme une pendule, un Liban qui comprend d’où viennent les explosions et incendies, et une opinion internationale qui régulièrement dit son dégoût de la « démocratie » israélienne, qui n’est que le cache-sexe d’une politique de colonisation, de destruction, d’anéantissement. De grand remplacement.
Dire que les « associations » qui ont mis la pression sur la justice française incarnée par ce clochard moral de Moretti sont les soutiens ardents de ce régime authentiquement raciste et fasciste ! En même temps, comme dirait Macron, c’est logique : la politique sioniste en France est, à un degré moindre, la même qu’en Palestine. Nous sommes bien tous des Palestiniens, mais la plupart des Français ne le savent pas. Ryssen, lui le sait. Et Ryssen, qui aime trop la France et voudrait revoir sa Normandie d’avant les invasions, est aujourd’hui, malgré lui, un Palestinien.