La plainte du Coffad contre Finkielkraut jugée irrecevable en appel
La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi une décision de 2006, jugeant irrecevable une plainte du Collectif des Filles et Fils d’Africains déportés (Coffad), déposée contre le philosophe Alain Finkielkraut.
Le 12 décembre, le tribunal correctionnel de Paris avait donné raison au philosophe qui affirmait que les statuts de l’association ne prévoyaient pas comme objet la lutte contre le racisme, mais seulement "la réhabilitation et la mémoire des peuples d’Afrique et de la diaspora".
Du même coup, le tribunal avait jugé irrecevable la plainte d’une deuxième association, le Mouvement pour une nouvelle humanité, qui s’était greffée sur la première.
La 11e chambre de la cour d’appel a confirmé jeudi cette décision.
La Coffad voulait porter plainte pour injure publique à caractère racial après des propos tenus le 6 mars 2005 par Alain Finkielkraut à la Radio Communauté Juive RCJ, également poursuivie.
L’organisation reprochait au philosophe des "propos tendancieux envers la population antillaise" à l’occasion d’une tournée de l’humoriste Dieudonné en Martinique. Alain Finkielkraut y avait notamment évoqué les "victimes antillaises de l’esclavage qui vivent aujourd’hui de l’assistance de la métropole".
Le Monde
La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi une décision de 2006, jugeant irrecevable une plainte du Collectif des Filles et Fils d’Africains déportés (Coffad), déposée contre le philosophe Alain Finkielkraut.
Le 12 décembre, le tribunal correctionnel de Paris avait donné raison au philosophe qui affirmait que les statuts de l’association ne prévoyaient pas comme objet la lutte contre le racisme, mais seulement "la réhabilitation et la mémoire des peuples d’Afrique et de la diaspora".
Du même coup, le tribunal avait jugé irrecevable la plainte d’une deuxième association, le Mouvement pour une nouvelle humanité, qui s’était greffée sur la première.
La 11e chambre de la cour d’appel a confirmé jeudi cette décision.
La Coffad voulait porter plainte pour injure publique à caractère racial après des propos tenus le 6 mars 2005 par Alain Finkielkraut à la Radio Communauté Juive RCJ, également poursuivie.
L’organisation reprochait au philosophe des "propos tendancieux envers la population antillaise" à l’occasion d’une tournée de l’humoriste Dieudonné en Martinique. Alain Finkielkraut y avait notamment évoqué les "victimes antillaises de l’esclavage qui vivent aujourd’hui de l’assistance de la métropole".
Le Monde