Revenons à Hampstead en Angleterre, où deux enfants âgés de 8 et 9 ans ont dénoncé des abus de type rituels, commis par leur père et une bande de pédophiles. Les enfants se sont ensuite rétractés et la police a sauté sur l’occasion pour classer l’affaire. Aujourd’hui, ceux qui tentent de défendre ces enfants ont mis en ligne deux certificats médicaux qui ne laissent aucun doute sur la réalité des viols subis par ces enfants.
Aujourd’hui, ces enfants sont placés séparément et ne peuvent plus voir leur mère, qui tentait de les protéger. C’est après avoir été placés suite à leurs révélations qu’ils se sont rétractés. On peut souligner ici que le scénario est ici quasiment le même que dans l’affaire du Var.
Depuis le mois de septembre, les deux enfants ont en effet répété les mêmes choses à plusieurs personnes [1], dont des policiers et des médecins. Ils ont notamment parlé de meurtres de bébés, dont au moins un commis par leur père.
Mais tout cela n’a pas suffi, pour la justice aujourd’hui l’affaire est classée.
Ces deux certificats médicaux [2], réalisés par des pédiatres renommées du University College of London, datent des 15 et 22 septembre 2014.
Le Dr Hodes a signé les deux rapports, qui ont décelé des cicatrices au niveau de l’anus [3] chez les deux enfants, qui souffrent aussi de symptômes de stress post traumatique.
Le garçon s’est plaint qu’il avait du sang dans son slip, mais a dit que ça s’était calmé depuis qu’il ne voyait plus son père.
La fille a aussi raconté qu’on les obligeait à se déshabiller à l’école et qu’on leur mettait des objets dans l’anus, à eux ainsi qu’à d’autres enfants. Les deux ont aussi expliqué qu’on leur mettait de la vaseline avant les viols.
En outre, le médecin rappelle que dans les cas d’enfants victimes, 16 % se rétractent alors qu’ils ont réellement subi des abus sexuels visibles. Elle précise aussi que les enfants n’ont pas pu inventer les scènes qu’ils ont décrites.