C’est un nouveau scandale au CHU de Besançon. Philippe Humbert, ancien chef de service de dermatologie, le dénonce.
Y a-t-il eu trop de chimiothérapies administrées au service dermatologie du CHU de Besançon ? Certains médecins les ont-ils prescrites sciemment, alors que d’autres traitements — comme des chirurgies — étaient possibles et peut-être mieux adaptés dans certains cas pour guérir des patients, dans le but de grimper dans les classements ?
Ou pire, d’entretenir des liens avec des laboratoires ? Dans le café où nous l’avons rencontré à Besançon, le professeur Philippe Humbert, 57 ans, lance un pavé dans la mare. Dermatologue de renommée internationale, ce spécialiste des cancers de la peau est, dit-il, « dans le viseur » depuis qu’il dénonce de « graves dérives » dans ce service qu’il a dirigé pendant vingt-deux ans et où il exerce toujours. S’il parle pour la première fois, c’est aussi une manière pour lui de se prémunir alors qu’une enquête de l’agence régionale de santé (ARS) est attendue prochainement.
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Quand Dieudonné alertait sur les dérives médicales dans le traitement du cancer (extrait du spectacle Mahmoud, 2010) :