La gauche brésilienne a sorti jeudi ses drapeaux rouges pour manifester contre la procédure de destitution en cours contre la présidente Dilma Rousseff, en grand danger après le passage à l’opposition du pilier centriste de sa coalition.
Des foules de sympathisants du Parti des travailleurs (PT) au pouvoir ont manifesté « en défense de la démocratie » sous le slogan « Il n’y aura pas de coup d’État ! »
Symboliquement convoquées à la date du 52e anniversaire du coup d’État militaire de 1964 au Brésil, dans une trentaines de villes du géant d’Amérique latine, ces manifestations ont rassemblé 149.000 personnes selon la police et 728.000 selon les organisateurs, d’après des estimations encore incomplètes compilées par le site d’informations G1.
La gauche brésilienne espère que sa mobilisation contribuera à influencer les députés qui hésitent encore à voter pour ou contre la destitution de la dirigeante de gauche, lors d’un vote crucial attendu mi-avril.
L’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010), prédécesseur et mentor politique de Mme Rousseff, n’est finalement pas apparu comme annoncé à la manifestation dans la capitale Brasilia, qui a rassemblé environ 50.000 personnes devant le Congrès des députés.
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