Dans un ultime effort pour tenter d’exister auprès des maîtres occidentaux, les deux principaux groupes de l’opposition syrienne appelle une énième fois au départ du président Bachar al-Assad.
Toujours sous prétexte de vouloir trouver une solution politique au désordre qui règne dans le pays, et sous couvert de s’en remettre aux Nations unies, la Coalition nationale syrienne (en exil), et le Comité de coordination nationale pour les forces du changement démocratique (qui agit légalement dans le pays), affirment, dans un communiqué publié après une réunion à Bruxelles :
« La paix peut être atteinte à travers un processus politique entrepris par les Syriens eux-mêmes, sous les auspices de l’ONU. Une telle solution impliquerait un changement fondamental et complet du régime politique actuel, y compris de son chef et de tous ses dirigeants, piliers et agences de sécurité. »
Ces organisations zombies ont convenus d’« une feuille de route pour sauver la Syrie, incluant les principes de base d’un règlement politique, qui devront être adoptés par leurs organes respectifs compétents » mais ont déjà fait part de dissensions, certains nuançant la teneur du communiqué et faisant part de la possibilité que seul le président syrien quitte le pouvoir : une manière déguisée d’offrir la possibilité aux personnalités de premier plan de chasser Bachar-al-Assad, tout en préservant leurs fonctions.
Cette pitoyable gesticulation des marionnettes des services occidentaux apparaît comme une tentative vaine et ridicule de certains pays (dont la France) de reprendre la main dans le dossier syrien, au moment où l’armée syrienne, l’État islamique, le Front al-Nosra et les rebelles kurdes s’affrontent sur le terrain, sur fond de rivalités entre les puissances régionales.
Plus concrètement, le président syrien a décrété samedi une amnistie générale pour les réfractaires au service militaire et les déserteurs, toujours dans le but de ramener le calme dans le pays. La seule exigence étant que les citoyens concernés se présentent aux autorités dans un délai d’un mois s’ils sont sur le sol syrien, de deux mois s’ils sont en fuite à l’étranger.
Depuis plus de 4 ans, l’armée arabe syrienne mène une lutte implacable et meurtrière contre les hordes jihadistes et leurs soutiens occidentaux.