Le 2 février dernier, le KKL, une organisation israélienne, criminelle au regard du droit international, se rassemblait en plein Paris au Palais Brongniart, en présence de l’éditorialiste du Figaro, Yvan Roufiol, du député UDI Habib Meyer, du président du CRIF Roger Cukierman ou encore du président du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, Sammy Ghozlan.
Lors de cette rencontre, Claude Goasguen, maire UMP du 16e arrondissement de Paris – individu revendiquant son soutien indéfectible à Israël et au sionisme – a pris la parole, saluant, notamment, l’action du ministre de l’Intérieur dans le cadre de l’affaire Dieudonné. Son discours s’est, ensuite, poursuivi par cette phrase – des plus calomnieuses – « cette Shoah terrible qu’on n’ose plus enseigner dans les lycées tant on a peur de la réactions de ces musulmans drogués dans les mosquées ».
La Ligue de défense judiciaire des musulmans entend déposer une plainte pénale sur le fondement de l’article 24 alinéa 8 de la loi du 29 juillet 1881, à savoir l’incitation à la haine à raison de l’appartenance religieuse. Les moyens par lesquels cette incitation à la haine peut se matérialiser sont énumérés à l’article 23 de ladite loi qui prévoit la notion de « discours public ». En l’espèce, le discours de Claude Goasguen était public, et ses propos seront constatées par voie d’huissier dans le cadre de cette plainte.
Karim ACHOUI et Samim BOLAKY
Président et Secrétaire général de la LDJM
Extrait du discours de Claude Goasguen :