Le cinéma, depuis toujours, est sexualisé : il met en scène des acteurs et des actrices qui ont pour fonction de stimuler l’esprit et le corps des spectateurs, et cela explique son succès, depuis un siècle.
Les hommes doivent être virils, les femmes féminines, c’est aussi bête que cela, et incarner des modèles supérieurs, des demi-dieux, d’où le succès de la série des Marvel, pourtant lamentables d’un point de vue narratif. Les jeunes, première cible de ce cinéma, veulent voir des héros musclés, puissants, audacieux, et des femmes sexy, amoureuses, belles. Ulysse et Pénélope !
Cette religion – l’adoration des icones en 2D qu’on ne peut même pas toucher – a pris un coup dans l’aile depuis la wokisation d’Hollywood, attaqué par le féminisme et l’homosexualisme. Cependant, Hollywood a toujours abrité beaucoup d’homosexuels, et de pédophiles. Le féminisme, lui, est le pendant du capitalisme hollywoodien qui est à la fois violent et violeur : les corps sont à consommer, que ce soit imaginairement à travers un écran, ou concrètement hors tournage.
C’est pourquoi la prostitution y est reine : les femmes sucent pour un rôle (voir l’affaire Weinstein), certaines se prostituent pour être dans le coup (en France aussi, beaucoup de jeunes actrices sont testées naturellement avant de tourner, et elles n’ont pas froid aux yeux). La puissance médiatique et sociale des producteurs, des réalisateurs et des acteurs de classe A est telle, qu’une débutante qui veut un (grand) rôle peut difficilement échapper à l’emprise de ces mâles dominants. Il y a bien sûr des exceptions.
L’affaire Depardieu, dans ce contexte, n’est qu’une mouche sur un cul d’éléphant. L’homme des Valseuses et de Danton n’est que la matérialisation de la sexualisation extrême du milieu du cinéma, qui fonctionne en vase clos, et qui parfois déborde. On pourrait citer plusieurs réalisateurs qui aiment beaucoup leurs actrices, en voilà deux : Truffaut, et Annaud.
La prostitution ou le concept de viol consenti
La différence entre Truffaut, qui sautait toutes ses actrices dont il tombait amoureux au préalable, et Depardieu ? La carte. Truffaut avait la carte, pas Gégé. Truffaut qui baise ses actrices, c’est culturel ; Depardieu qui met des mains au derche, c’est sale. Gégé, c’est l’apéro saucisson vieille France, celle que ce pauvre Sollers trouvait « rance ». Et puis Truffaut avait des rôles en or à offrir, pas Depardieu, qui pourtant garantissait à lui tout seul le succès d’un film, ce qui est rare chez nous.
Le problème du cinéma français n’est donc pas Depardieu, mais la consanguinité et le putariat, qui vont d’ailleurs exploser une fois que Depardieu sera à terre : ce chêne qu’on abat cache une bien sale forêt...
Preuve de la politisation du sujet, cet article du Monde d’Ariane Chemin, la balance numéro 1, qui dénonce la droitisation du soutien à l’acteur :
Ami de Michel Fau et de Jean-Marie Besset, deux personnalités du théâtre français, Yannis Ezziadi vient en réalité de réaliser l’une des plus formidables opérations de séduction de la sphère réactionnaire au sein du monde de la culture, un bastion traditionnellement à gauche. Car cet homme, qui a réuni sur son nom des pointures du cinéma français, du théâtre et du spectacle, comme le réalisateur Bertrand Blier, les actrices Nathalie Baye, Carole Bouquet et Charlotte Rampling, les acteurs Benoît Poelvoorde, Jacques Weber et Pierre Richard, les chanteurs Roberto Alagna, Carla Bruni et Jacques Dutronc, est un proche de Sarah Knafo, la principale conseillère de l’ex-candidat à l’élection présidentielle Éric Zemmour. « Un excellent garçon », commente celle qui est aussi la compagne du polémiste maurrassien.
Sous-entendu, la gauche, juste et pure, dénonce les exactions sexistes, tandis que la droite, plus traditionnelle sur les questions hommes/femmes, les défend. On l’aura compris, le viol est de droite, la défense des femmes est de gauche.
Sauf que, dans le milieu du cinéma, hiérarchisé à mort, avec une sélection naturelle féroce, il n’y a de gauche qu’idéologique, et prétexte. Derrière ce vernis pour ignorants, tout y est tyrannique, avec un argent-roi qui achète tout et tous, qui ouvre les portes et les culs. Le gauchisme, la bien-pensance, dans ce merdier, c’est le rattrapage moral. Le cinéma français est un grand bordel incestueux, violeur, hypersexuel et pédophile. Et la contre-tribune des gauchistes anti-Ezziadi n’y changera rien...
Gégé, avec ses mains au cul d’un autre siècle, c’est haro sur le baudet !
On a l’impression de renverser la charge sur les actrices, qui seraient un peu, beaucoup ou passionnément putes, mais pas du tout : aujourd’hui, homosexualisme oblige, de plus en plus de réalisateurs gays se choisissent de jeunes acteurs qui n’hésitent pas à passer à la casserole pour un rôle, à la manière de Norma Jeane Baker-Mortenson qui a fait des essais non pas d’acting mais de fellation en son temps, avant de de venir la Monroe.
« Une magnifique réputation de suceuses, de très mignoteuses putains précède les Françaises partout... »
« C’était pas possible d’imaginer la consommation de cet homme... Le nombre de mignonnes qui se présentent pour se faire calcer rien qu’à la furtive perspective d’un engagement pour Hollywood ...ou même un petit rôle d’essai aux environs de Paris... Complètement affriolées ! C’est par douzaines que ça radine ! plus mignonnes les unes que les autres pour sucer la bite du monsieur... et sa chaude-pisse et sa vérole... Et pas des blèches, je vous assure ! rien que des tendrons. !... toutes présentées par leurs familles, et même des pucelles. Rien que des Aryennes et des petites bourgeoises pas faméliques. Rien au-dessus de la "majorité" ... (...)
Ah ! Don Juan ! quel causeur ! Les mères auraient fait l’impossible peur qu’ils les enculent davantage, leurs jolies fillettes ! si douées pour les Arts... Il en pouvait plus... Elles le léchaient sur toutes les faces... ses vieilles burnes flasques... Hollywood ! Plus elles étaient "fiancées" plus ça plaisait... Il tenait un petit carnet pour numéroter les pucelages... parfois 25 dans un mois... Il était sadique comme 36 chats de Perse... De temps en temps ca tournait mal, y avait du tabac, des pères, des frères de familles qui se montraient... des petits chantages en perspective... Mais les pachas sont protégés... il avait même, celui-là, tout spécialement, pour son service, un vrai commissaire de police attaché à sa personne pour le dépêtrer.. quand ça fumait un peu fort... La police intervenait. On réveillait même la nuit le Préfet dans sa Préfecture pour qu’il donne des ordres... pour qu’on lui ramène ses mignonnes, quand elles se faisaient la valise... absolument comme sous Louis XV... »
La prostitution dans le monde du cinéma ne date pas d’hier : Céline dans ses pamphlets dénonçait déjà un magnat des années 30, moche comme un pou, qui baisait et dépucelait des wagons entiers de jeunes candidates qui défilaient dans son bureau, parfois accompagnées de leur maman... Notre Célinien en chef confirmera.
Et notre star des années d’après-guerre, le communiste Yves Montand, commencera lui dans le mannequinat pour hommes, pour être polis. Delon ne sera pas en reste, avec Visconti. Pour la Moreau, ce sera les femmes, dont une riche Américaine, et ainsi de suite. Bardot elle-même commencera avec Vadim, qui fera entre autres Nancy Sinatra (qu’il fera « tourner » avec son ami bisexuel)... Et Deneuve ! Deneuve qui réalisait ses fantasmes bunuéliens... Bellucci et ses souffrances, Charlotte et ses séries, toutes celles qui ont franchi la ligne rouge, et qui emmerdent (dans tous les sens du terme) les féministes. Et on n’oublie pas les partouzes Canal !
« Moi ce que je voudrais dénoncer... »
On vous le donne en mille : les dénonciations des Lucie Lucas et autres, sur Depardieu et April par exemple, sonnent le glas du cinéma français, ce qu’ont saisi les signataires de la « charte » Ezziadi. Ce qui va en sortir rejaillira sur toute la gauche culturelle, qui est déjà mal en point, économiquement et idéologiquement. On assiste en direct à l’effondrement d’un système qui, croyant se purifier de ses mauvais éléments – qui lui sont constitutifs –, est en train de se suicider.
La boîte de Pandore est ouverte. Gégé, à son corps défendant, va faire tomber tout l’édifice.