L’ex-candidat du Front national a écopé de 5 mois de prison avec sursis pour avoir contesté l’existence des chambres à gaz.
Olivier Badré, conseiller municipal des Hautes-Rivières, a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières à 5 mois de prison avec sursis et 1500 euros d’amende. Il était poursuivi pour « contestation de l’existence de crime contre l’Humanité par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique, commis du 21 au 30 avril 2015 ».
L’ex-candidat du Front national (régionales de 2010) et du Mouvement national républicain de Bruno Mégret (cantonales de 2001), a posté sur Facebook, au printemps 2015, un film bien connu des négationnistes : Chambres à gaz : aucune preuve après 33 ans d’existence. Les adeptes du professeur Robert Faurisson, antisémite notoire, connaissent la conclusion du film par cœur : « Les chambres à gaz n’ont pas existé, il s’agit d’une simple rumeur. Le massacre par gaz n’a pas existé. »