Le virus a quasiment disparu, mais le ministre de la Santé (du Big Pharma) croit dur comme fer au variant, auquel il s’accroche pour poursuivre et renforcer la politique de répression contre le peuple français.
Olivier Véran : "Nous sommes à plus de 400% de contaminations en une semaine avec un taux d'incidence à 210 pour 100.000" habitants dans les Pyrénées-Orientales pic.twitter.com/dl0NAv73oB
— BFMTV (@BFMTV) July 15, 2021
Chaque jour annonce son lot de mauvaises nouvelles en forme de fake news, dont le gouvernement est devenu le générateur numéro un, toutes catégories confondues. Même le pire complotiste antireptilien illuminé âgé de 14 ans aux hormones qui divaguent ne peut atteindre ces sommets de délinquance informationnelle. Quand Véran parle de « cas », il s’agit uniquement de personnes porteuses du virus, dont pas forcément malades. Mais le pouvoir a besoin de prolonger éternellement cette situation qui l’autorise, via l’état d’urgence sanitaire, dont on ne voit jamais la sortie, à transformer une démocratie en dictature.
Et à propos de l’état d’urgence sanitaire, on a écouté Yaël Braun-Pivet, qui a dit des choses énormes, l’air de rien. Comme elle n’est pas très connue, ça ne déclenche pas la levée de boucliers habituelle des résistants, antivax, Gilets jaunes et autres bons et vrais Français. On a admiré son introduction, tout en douceur et en dissimulation macronique :
Braun-Pivet : On a adopté un régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire, donc le territoire hexagonal n’est plus sous état d’urgence sanitaire... Ce régime de sortie de l’état d’urgence transitoire pourrait être prolongé pendant plusieurs mois puisqu’on imagine bien, et tout le monde le conçoit, que au 30 septembre, le variant sera toujours là et le covid circulera toujours, donc il faudra toujours des mesures de restriction.
Journaliste : Cela reviendrait à réactiver le régime d’état d’urgence sanitaire ?
Braun-Pivet : Non, non, non, à poursuivre le régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire. Ce n’est que si la situation venait à s’aggraver terriblement que le président de la République pourrait décider de redéclencher l’état d’urgence sanitaire, mais aujourd’hui il n’est pas question de cela.
Donc on n’est pas en état d’urgence sanitaire, mais on n’en est pas sortis. À méditer. Après une autre question, Yaya fait du Véran : à cours d’arguments, elle sort la carte fake news sur le danger des « contaminations » en cours :
Maintenant, dans ce que je comprends, les chiffres sont tels en termes de contaminations qu’il faut aussi agir très vite ! Donc il peut paraître déraisonnable de retarder à ce point la mise en œuvre du pass sanitaire.
Sur le projet de loi mettant en œuvre les annonces d'@EmmanuelMacron, @YaelBRAUNPIVET évoque un examen en commission des lois "le 20 juillet", avant son arrivée dans l'hémicycle le 21. #DirectAN #QAG #QDActu pic.twitter.com/Xx6TYRDPfh
— LCP (@LCP) July 13, 2021
Mais sur son site, YBP se montre un peu moins répressive. C’est le cas des députés qui se retrouvent, après des déclarations nationales tonitruantes, face à leurs administrés.
Pour lutter contre le virus, le président de la République souhaite aussi étendre le pass sanitaire sur tout le territoire (dès le 21 juillet) à tous les rassemblements de plus de 50 personnes et tous les lieux de loisir et de culture et (début août) aux cafés, restaurants, hôpitaux, EHPAD, établissements médicaux sociaux, ainsi qu’aux transports longue distance. J’ai déjà exprimé des réserves quant à une telle extension du pass sanitaire, notamment dans des lieux de la vie quotidienne, comme les cafés. Je ne renie pas mes convictions. Ma dignité est d’être loyale deux fois : envers la majorité, à laquelle j’appartiens, et envers les Français, que je représente à travers mon rôle de présidente de la Commission des lois. C’est pourquoi, si je soutiens la dynamique de gestion de crise impulsée par le président de la République, mon rôle à la commission des lois, est de participer à encadrer cette extension du pass sanitaire dans un esprit d’ouverture et de pragmatisme, afin :
qu’il reste temporaire : c’est une mesure exceptionnelle ;
qu’il ne s’applique pas aux mineurs : ce qui serait discriminatoire puisque seuls 3 % des 0-17 ans ont été vaccinés à ce jour ;
qu’il ne restreigne pas l’accès aux services publics essentiels.
Toujours prendre des précautions quand on fracasse la vie des Français, et que le Gaulois réfractaire, ce barbare qui sommeille en chaque Français, comprenant dans quoi l’oligarchie l’a fourré, peut se réveiller d’un coup et tout envoyer balader dans un moment de colère rétroactive intense.
C’est ce qui est malheureusement arrivé à Yaya en février, quand un internaute s’en est pris à sa confession :
C’est terrible, atroce. De tout cœur avec vous.
— Dominique Farrugia (@farrugiadom) February 18, 2021
En même temps, pour reprendre l’expression préférée du Petit Dictateur, il ne faudrait pas que la répression sans fin décidée par l’oligarchie pour son seul intérêt réveille en plus la Bête immonde au ventre fécond venue des temps obscurs, ceux des heures sombres... Ce serait le pompon !