Nous avions déjà souligné l’incroyable résolution belliqueuse du Parlement européen du 17 juillet dans ce billet. Ils ont remis ça le 18 septembre – en pire ! En voici le texte. Le Parlement Européen : une publicité vivante contre le régime parlementaire multinational…
Résolution du Parlement européen du 18 septembre 2014 sur la situation en Ukraine et l’état des relations UE-Russie (2014/2841(RSP))
Le Parlement européen,
- vu ses résolutions antérieures sur la politique européenne de voisinage, sur le partenariat oriental et sur l’Ukraine, et notamment celles du 27 février 2014 sur la situation en Ukraine(1), du 13 mars 2014 sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie(2), du 17 avril 2014 sur les pressions exercées par la Russie sur les pays du partenariat oriental, et en particulier les tentatives de déstabilisation dans l’est de l’Ukraine(3), et du 17 juillet 2014 sur l’Ukraine(4),
- vu les conclusions du Conseil « Affaires étrangères » du 22 juillet et du 15 août 2014 ainsi que les conclusions du Conseil européen du 30 août 2014 sur l’Ukraine,
- vu la déclaration du porte-parole du SEAE du 11 septembre 2014 sur l’enlèvement d’un officier de police estonien,
- vu ses résolutions antérieures sur la Russie, et notamment celle du 6 février 2014 sur le sommet UE-Russie(5),
- vu la déclaration de clôture du sommet de l’OTAN au pays de Galles, du 5 septembre 2014,
- vu les conclusions de la réunion extraordinaire du Conseil européen de l’agriculture du 5 septembre 2014,
- vu la déclaration ministérielle commune du 12 septembre 2014 sur la mise en œuvre de l’accord d’association et de l’accord de libre-échange approfondi et complet entre l’Union européenne et l’Ukraine,
- vu l’article 123, paragraphes 2 et 4, de son règlement,
A. considérant la recrudescence du conflit dans l’est de l’Ukraine durant l’été 2014 ; considérant que, d’après des estimations des Nations unies, au moins 3 000 personnes ont perdu la vie, que plusieurs milliers de personnes ont été blessées et que des centaines de milliers de civils ont fui les zones de conflit ; que le coût économique de ce conflit, qui comprendra notamment le coût de la reconstruction des régions orientales du pays, hypothèque sérieusement le développement social et économique de l’Ukraine ;