Alors que l’attentat contre Finkielkraut prend tranquillement le chemin d’un montage communautaire, Frédéric Taddeï organise un débat autour de l’antisémitisme – « l’antisionisme est-il un antisémitisme comme les autres ? » – en invitant 5 personnalités de confession juive. On aurait aimé un juste équilibre avec au moins deux non sionistes, si ce n’est un antisioniste. Donc de débat il n’y aura pas. Juste une discussion sur le curseur sioniste de gauche à droite. C’est comme si on invitait BHL et Zemmour pour couvrir le prisme politique gauche-droite et faire croire à la démocratie, à l’ouverture.
- Faire semblant d’écouter Martine Gozlan...
Frédéric Taddeï et RT nous avaient habitués à mieux. Mais le sujet semble-t-il paralyse les journalistes. Or il ne faut pas avoir peur, c’est la première des censures. Certes Taddeï a une place en or à conserver, et pas nous. C’est donc la fonction qui limite en premier la liberté d’expression. Le clochard dans la rue peut dire ce qu’il pense, même si c’est rarement intéressant : la rue, ça détruit. Mais il reste quelques philosophes puants, et certains ont un vécu. On pense à des anciens légionnaires, qui ont toujours du mal à se réinsérer dans la vie civile. Vivre à la dure dans la rue ou la forêt ne leur fait pas peur. Taddeï, lui, est un bourgeois du débat démocratique : on reste entre bonnes personnes, et pas question de scandale, au sens premier du terme (skandalon), une occasion de chute.
Sur le sujet, les intellectuels d’E&R étant cités du matin au soir dans tous les médias dominés (eh oui, expression plus juste que médias dominants, ce qu’ils ne sont plus), il aurait fallu leur passer un micro, au minimum. On ne parle que de nous, diantre, donnez-nous la parole. Eh bien non. On n’en veut évidemment pas à Taddeï qui a comme beaucoup de ses confrères la tête dans la gueule du crocodile du CRIF, mais sur France Télévisions, il osait encore la prise de risque.
Taddeï : « On a vu la recrudescence d’actes antisémites, est-ce que pour vous c’est un moment inquiétant dans ce domaine Martine Gozlan ? »
Gozlan : « Oui, oui c’est un moment inquiétant et tragique, d’abord parce que le sang, le sang a coulé, depuis plusieurs années, d’ailleurs depuis plus d’une décennie, et ensuite l’antisémitisme, d’après ce que nous pouvons voir, ce que nous pouvons ressentir et ce que nous pouvons observer c’est qu’il s’est répandu, il n’est plus en marge, il s’est installé au cœur, au cœur de la société. »
- Une souffrance indicible, éternelle...
Quand on entend Martine Gozlan, dès l’introduction, affirmer que le sang (sous-entendu juif) a coulé depuis une décennie, alors que tant de Français sont morts dans les attentats, toutes religions confondues, et que Taddeï ne pipe mot, on reste confondus. Un jeune journaliste frais émoulu d’un master Infocom aurait au moins fait le parallèle, tenté de dés-essentialiser le propos, mais là, rien. Le rédactrice en chef de Marianne peut tranquillement divaguer sur le danger antisémite en France qui, on le sait, n’existe pas. Existerait-il que les 7 000 soldats de Sentinelle empêcheraient toute attaque, puisque c’est à cela qu’ils servent. Nos militaires servent avant tout à protéger une communauté qui a été enfermée dans la paranoïa par des dirigeants communautaires intéressés à deux choses : mettre un mur entre les juifs et les non juifs, et entretenir la peur des autres, voire la haine. C’est comme ça depuis des siècles, relire Juifs et Russes avant et après la révolution, par le grand Soljenitsyne.
Quand Taddeï se tourne vers Michèle Sibony, ancienne vice-présidente de l’Union juive française pour la paix (UJFP), il lui pose une question-réponse assez hallucinante, qui clôt de fait le débat :
Taddeï : « Pour vous c’est inquiétant la montée des actes antisémites, l’antisémitisme ? En même temps ça crée une indignation générale, ce qui peut être rassurant. »
La moindre des choses aurait été de vérifier la source de cette « montée » qui, on le sait, est fabriquée de toutes pièces par les organisateurs de la communauté juive sioniste. Taddeï pose encore la même question au linguiste qui a écrit un ouvrage sur l’histoire de l’antisionisme. Pour lui la réponse juridique cache un manque d’éducation et de culture. Autrement dit, si les enfants étaient plus sensibilisés au problème – un problème pour les dirigeants sionistes, rappelons-le – alors il y aurait décrue de l’antisionisme. Cela revient évidemment à nier toute implication du sionisme dans l’antisémitisme actuel. Comme disait très justement Guilluy, plutôt que de régler le problème, on rééduque le peuple...
Rony Brauman fait office d’antisioniste de choc en plateau. Mais Taddeï lui pose la même question qui est tout sauf journalistique :
Taddeï : « Vous êtes inquiet vous aussi Rony Brauman ? »
Brauman : « Oui je suis inquiet quand je vois des tombes profanées, quand je vois les arbres qui sont plantés pour Ilan Halimi et qui sont arrachés, il y a là des profanations symboliques qui ont une profondeur, une portée qui ont de quoi inquiéter. »
Répétons-le : tous ces actes sont tombés à point nommé pour faire passer dans la population le besoin d’une loi contre la liberté d’expression qui vise évidemment les résistants à l’ordre sioniste. Les destructions new-yorkaises du 11 Septembre ont servi aux Américains à remodeler (le terme est faible) le Proche et le Moyen-Orient, en détruisant un par un tous les pays qui leur résistaient. La même méthode est appliquée au monde civil en France, avec une destruction de toute contestation au moyen du chantage à l’antisémitisme. Rony Brauman tombe dans le panneau probablement fabriqué de toutes pièces, le panneau des « actes » antisémites récents qui sont censés orienter ou réorienter l’opinion vers le sionisme. L’urgence sioniste, devrait-on dire, pour anéantir l’antisionisme ou l’antisémitisme. Ou comment avancer caché derrière un antiracisme très communautaire…
Mais Brauman a l’honnêteté de reconnaître – en une petite phrase, n’exagérons rien – que d’autres minorités sont aussi visées par la haine ou l’opprobre. Cependant, ça ne crée pas de débat national, ça ne provoque par un tsunami d’émissions et d’articles, ça ne fait pas décoller le cul du président de la République et de toute sa clique de leur chaise. Les autres minorités, le pouvoir s’en fout, et le pouvoir profond encore plus ! Le problème, c’est que Brauman ramène tout à sa communauté :
Brauman : « Une belle phrase de Frantz Fanon me revient à l’esprit, quand on dit du mal des juifs, dressez l’oreille, on parle de vous ! »
No comment de la part de l’animateur, qui semble paralysé. Or il y a de quoi dire ! Si les Français doivent se sentir concernés par l’antisémitisme, et pourquoi pas, les tenants de la communauté juive ne semblent pas s’intéresser aux problèmes des Français, par exemple des Gilets jaunes, qu’ils ne portent pas dans leur cœur… C’est pas réciproque, voyez-vous. Mais c’est un choix. Il faut l’accepter, de chaque côté, et l’assumer. De chaque côté.
- Misère du journalisme : Taddeï réduit à faire la promo du site bidon d’un gosse de riches
Mais là où le crédit de Taddeï en prend vraiment un coup dans l’aile, c’est quand il s’adresse au fils Enthoven, un poussin de 17 ans qui gère un YouTube grotesque. Protégé par toute la sionosphère quand on lui répond, il a déjà saisi les bons réflexes du sionard en ligne. Il n’y a qu’à voir les émissions qui ont parlé de lui quand il a été « attaqué » avec des « étoiles jaunes » sur Twitter… Une affaire qui sentait bon le lancement promotionnel ! Peut-on rêver mieux, à 17 ans, pour faire connaître son blog, qu’une tournée de papa dans les médias dominés ? La France marche sur la tête, enfin celle-là.
Enthoven Jr : « Je pense que ce qui participe beaucoup à cet antisémitisme qu’on appelle le nouvel antisémitisme, c’est aussi les gens qui se plaisent à d’une certaine façon relativiser ces actes qui sont absolument condamnables et qui doivent être immédiatement condamnés et réprimés comme il se doit. »
Quel sens de la répression à 17 ans ! Quel sens de la punition ! On dirait du Kalifat dans le texte ! Du Prasquier, du Jakubowicz ! Du Netanyahou ! Du Liberman !
- Durement attaqué, le fils de a survécu
On a préféré ne pas écouter la suite. Il eût été plus logique de la part de Taddeï de faire un « ménage », c’est-à-dire d’animer contre une belle somme d’argent – par exemple trois deniers en or – une table ronde au CRIF ou à la LICRA sur le sujet, tout cela ne concernant absolument pas les Français, la communauté nationale. C’est une affaire interne qui ne doit pas déborder d’un colloque privé. Qu’on se le dise.
Notre mot à tous les animateurs et journalistes
On voit bien que Taddeï marche sur des œufs de vélociraptor, comme tous les journalistes de la presse mainstream sous la pression du maccarthysme sioniste.
N’ayez pas peur. Ils ne pourront pas tous vous virer en bloc, ils ont besoin de vous pour transmettre leurs salades. Tenez bon, faites corps, pour une fois, pour la vérité, pour les Français, pour la communauté nationale. Arrêtez de servir ces maîtres qui vous méprisent, au fond, et qui vous balanceront à la moindre occasion.
Soyez forts, soyez fiers, résistez à votre peur et tout pourra changer. Renoncez à vos deniers de Judas, on est la preuve qu’on peut survivre hors Système. Certes, on nous tape au portefeuille, mais sans cela, on serait le média qui cartonne le plus, une success story à la française ! D’ailleurs, quand ce régime sera tombé, c’est ce qu’on dira de nous. En attendant, c’est la shit storm !
Tant que les buffles
Ne feront pas front
Ils se feront bouffer
Un par un par les lions
(Proverbe massaï)
C’est aussi parce que vous ne nous soutenez pas qu’il n’y a pas d’alternative à votre presse mourante. Faites un pas vers nous, vous vous habituerez à la vérité, ça fait du bien, physiquement et mentalement ! Et ça fait chier les maîtres parce le plus grand, le plus beau, le plus solide des mensonges se cassera toujours le nez devant la plus petite vérité !