Le Parti de gauche de l’ex-candidat à la présidentielle n’a réussi à faire élire que sept candidats dans tout le pays.
C’est la bérézina. Pour Jean-Luc Mélenchon, ces élections régionales sont un mauvais moment à passer. Le mouvement qu’il a fondé, le Parti de gauche, n’a réussi à faire élire que sept conseillers régionaux. Un en Île-de-France, son lieutenant Éric Coquerel, trois en Auvergne-Rhône-Alpes et trois autres en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
Le Parti communiste, qui compose le Front de gauche, a lui 29 élus, dont Pierre Laurent, le secrétaire national qui a été élu en Île-de-France. La formation de Clémentine Autain, trois élus, dont elle-même, qui siègera aussi en Île-de-France. Il faut y ajouter un élu de la petite formation République et socialisme. Au total le Front de gauche compte 40 élus dans toute la France, contre 110 élus avant le scrutin.
Des résultats qui confirment un premier tour raté. Le Front de gauche a été victime d’une stratégie peu visible, au cas par cas, région par région. « C’était des combines locales. Parfois, dans certains endroits on était tous ensemble, parfois on était les uns contre les autres. Personne n’arrivait à s’y retrouver. Moi je suis contre ça. Au moment où tout le monde faisait une campagne nationale, nous avons été les seuls à faire une addition de campagnes locales », a réagi Jean-Luc Mélenchon sur BFM-TV.