Les encours de découvert des particuliers atteignent à présent le niveau record de 7,6 milliards d’euros. Longtemps stigmatisé, ce mode de financement est désormais intégré dans l’offre classiques des banques.
Fins de mois difficiles ou simple recherche de souplesse budgétaire ? Trimestre après trimestre, la tendance se confirme : sur leurs comptes bancaires, les Français sont de plus en plus souvent « dans le rouge ». Au total, selon la Banque de France les comptes ordinaires étaient débiteurs de 7,6 milliards d’euros à fin juin (dernières données disponibles), ce qui représente le plus haut niveau de déficit depuis 1993 (date des premières statistiques).
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Les banques intéressées
Les consommateurs en recherche de facilités de caisse se sont pour partie reportés sur le découvert... autorisé. En effet, c’est bien parce que la banque « autorise » dans certaines limites ces dépassements de budgets que l’offre se développe. Il faut dire que le risque est très limité, puisqu’il porte sur des montants relativement faibles, et que la banque connaît par définition très bien cet « emprunteur ». Surtout, ce risque est très bien rémunéré, le taux effectif moyen du découvert étant actuellement de 10,02 %. Dans un environnement de taux actuellement au plancher, un tel niveau de rémunération fait pour les banques figure d’heureuse exception.
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