Alors que le leader du FN quitte, ce week-end, la présidence de son parti, Thierry Légier, garde du corps et gardien des secrets de Jean-Marie Le Pen depuis près de vingt ans, se confie. Pour la première fois.
Une page se tourne au Front national et Thierry Légier n’arrive pas à s’y résigner. L’idée que son patron quitte le devant de la scène et cède ce dimanche sa place de président du Front national, qu’il occupe depuis trente-huit ans, ne l’avait jamais vraiment effleuré. « Je m’étais tellement habitué à ce qu’il soit reconduit à chaque congrès. J’ai de la tristesse. Tout est passé trop vite », lâche son garde du corps, d’une voix de taiseux peu habitué à laisser filtrer ses états d’âme. Nombreux sont ceux, pourtant, qui ont cherché à le faire parler. Des éditeurs lui ont proposé d’écrire un livre. Il a toujours répondu par la négative. Mais maintenant que l’heure approche, l’homme, envahi par la nostalgie, conscient que les plus belles années de sa vie professionnelle sont désormais derrière lui, consent à se livrer par bribes.
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