Chez les Klarsfeld, on ne fait pas dans la subtilité. La page qu’ils se sont offerte dans Libé – ils ont les moyens – est l’exemple absolu de tout ce que leurs adversaires politiques leur reprochent : la soumission permanente de la politique française à la culpabilité de la Shoah.
Ce dont les jeunes d’aujourd’hui se fichent, même après d’intenses vagues de propagande à l’école et dans les médias. On ne peut pas fourrer n’importe quoi dans la tête des gens.
Essayer de plomber le vote national français par des images de camps de concentration allemands, revient à plomber l’image des Klarsfeld par la diffusion de photos de leurs cartes d’agents de la CIA.
La politique des amalgames lourdingues a fait son temps, et les « K » raclent vraiment les fonds de tiroirs. Est-ce qu’on va chercher les photos du vieil Amschel Rothschild pour plomber l’image du candidat Macron ?
Pas vraiment la peine, les Français savent à quoi s’en tenir. On remarque toutefois que lorsque les Français approchent de trop près le pouvoir profond, par l’information et la conscience, soudain, les images d’Auschwitz rejaillissent.
À l’image des flèches empoisonnées qui protègent le site de la statuette inca dans Les Aventuriers de l’Arche perdue...
Pas touche au grisbi !
Quant à la déclaration du fils K sur « l’État politicier » que représenterait un État FN, on rappelle qu’il a lui-même été soldat-policier pour le compte du gouvernement fasciste israélien contre des civils palestiniens... Va donc donner des leçons à Netanyahou, Nono !
Serge, Béate, et Arno Klarsfeld se sont offert une pleine page dans le quotidien Libération afin d’appeler à voter Emmanuel Macron contre Marine Le Pen. L’image choisie pour l’affiche est celle des barbelés du camp d’extermination d’Auschwitz.
Une photo d’un ciel obstrué de barbelés du camp d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau, barrée du slogan « Le FN en 2017 ? Non jamais. Contre le Pen, Votez Macron » : c’est l’affiche publiée le 28 avril dans Libération par Serge, Beate et Arno Klarsfeld avant le second tour de la présidentielle.
« Les paysages que l’extrême droite nous a légués en Europe », est-il ajouté sur cette page signée du couple Klarsfeld, de leur fils et leur Association des fils et filles de déportés juifs de France, où l’appel à voter Macron se détache sur un bandeau rouge.
« Cette page a été faite pour rappeler que l’extrême-droite au pouvoir a toujours été un État policier, et ce quel que soit le régime au XXe siècle » et « cette image fait penser à ce qu’est un régime policier », a expliqué à l’AFP Arno Klarsfeld.
Si elle parvient au pouvoir en France, « l’extrême-droite n’obtiendra pas de résultats économiques, donc pour tenir elle sera obligée de devenir un État policier », « c’est une évidence », estime-t-il.
Libé d'aujourd'hui pic.twitter.com/9YdkAR8G8B
— arno klarsfeld (@arnoklarsfeld) 28 avril 2017
Deux autres pages contre le vote Front national seront publiées d’ici le second tour, selon Arno Klarsfeld.
Début avril, avant le premier tour, Serge et Beate Klarsfeld avaient déjà publié, avec Les fils et filles de déportés juifs de France, une tribune pour mettre en garde contre le FN, un « parti xénophobe et irraisonnable ».