Invité d’Europe 1, l’ancien eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit s’est déclaré ce lundi prêt à être candidat à la présidence de la Commission européenne, à condition que les candidats soient les têtes de « listes transeuropéennes », élus lors des élections des députés européens.
Au Conseil européen de réformer
« Arrêtons de parler pour l’instant de référendum, ça n’a aucun sens. Nous avons des élections européennes (en mai 2019). Eh bien innovons », a plaidé Daniel Cohn-Bendit, quatre jours après le vote des Britanniques pour sortir de l’Union européenne.
Il a ainsi proposé qu’aux « 27 élections nationales » qui permettent d’élire les eurodéputés dans chaque pays de l’UE, « en même temps, on rajoute une quarantaine de députés qui seraient sur des listes transeuropéennes ». « C’est-à-dire que vous auriez une deuxième voie où vous votez pour les socialistes européens, les verts européens, les fascistes européens, les je-ne-sais-quoi européens ». « Et les têtes de listes de ces listes transeuropéennes seraient les candidats à la présidence de la Commission », a-t-il poursuivi.
Dans cette configuration, pourrait-il lui-même être candidat sur ces listes comme candidat à la présidence de la Commission européenne ? « Oui. Dans ces cas-là, j’y vais », a-t-il répondu. Selon lui, cette proposition « peut être adoptée par le Conseil européen en deux mois ». « Si M. Hollande, Mme Merkel, M. Renzi veulent booster l’Europe, ils décident cette réforme des élections et on y va comme en 14 et on voit ce que ça donne ».