Jean-François Forget, secrétaire général du syndicat pénitentiaire UFAP-UNSA, a expliqué dimanche sur franceinfo que les détenus radicalisés doivent être « volontaires pour intégrer les unités dédiées ».
« Dans le processus dédié, il y a deux fondamentaux : pas d’étanchéité [c’est-à-dire que les détenus sont à l’isolement complet, NDLR] et les détenus doivent être volontaires. Les 89 détenus dans les unités dédiées ont fait la démarche volontaire d’intégrer ces unités. Le dispositif tel qu’il est réglementairement écrit ne permet pas d’imposer à un détenu une unité dédiée », a détaillé Jean-François Forget. « Ce qu’on réclame, c’est des petites structures complètement étanches, avec l’affectation de ces détenus qu’ils le veuillent ou non », a ajouté le secrétaire général UFAP-UNSA.
Il a également expliqué qu’« il faut du personnel pour surveiller les détenus radicalisés. 80% de ces détenus naviguent dans nos détentions sans aucune particularité de prise en charge. Quand le Premier ministre et le garde des Sceaux parlent d’unité dédiée et de renforcer la sécurité, ils oublient l’essentiel : (...) que les structures ne le permettent pas aujourd’hui. »
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