Il faut rappeler à Le Maire, qui parle de « sortir de la politique du chéquier », que ce sont les macronistes, ces employés de la Banque, qui ont instauré cette politique et ce, pour une seule raison : créer de la dette, c’est-à-dire des intérêts pour cette même Banque.
Avec @EmmanuelMacron, nous avons fait des choix économiques efficaces et massifs pour protéger le pouvoir d’achat des Français face aux crises du Covid et de l’inflation. Maintenant, nous devons rétablir nos finances publiques et accélérer le désendettement de la France. pic.twitter.com/OkhsRNOV5g
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) April 21, 2023
Personne n’a demandé à Macron et ses sbires de détruire l’activité en 2020 et 2021. Le pays a été mis à l’arrêt sous prétexte de pandémie pour cette raison. Il y a bien sûr une autre raison, politique celle-là : les confinements et interdictions d’exercer ont permis au pouvoir de reprendre la main sur un pays qui frôlait l’insurrection... contre la politique de Macron et de ses commanditaires.
Aujourd’hui, Le Maire nous explique que la dette – 3 000 milliards – doit être épongée. Les intérêts de la dette, qui se mesurent chaque année en dizaines de milliards, frapperont au premier chef les services publics. La destruction programmée de l’école et de la santé publiques n’est donc pas terminée. Il y aura moins de profs, moins d’infirmières, moins de pompiers. Et moins de policiers aussi, malgré les annonces bidon de Darmanin, qui fait du Sarkozy dans le texte. Tout est fait pour écœurer ces agents des services publics.
Ce gouvernement aux ordres des puissances de l’argent, qui font du profit sur la paupérisation du pays, ira jusqu’au bout. Que les manifestants de gauche ou de droite, syndiqués ou pas, jeunes ou vieux, se le disent.
En attendant, face à la fronde massive contre la réforme des retraites, le gouvernement recule sur la prochaine frappe au porte-monnaie : la fin du bouclier tarifaire devait avoir lieu à l’été 2023, mais Macron, qui joue les matamores devant les Français autant qu’il est affaibli, l’a repoussé à 2025, c’est-à-dire aux calendes grecques.
Le bouclier sera maintenu sur l’électricité, mais pas sur le gaz : ceux qui se chauffent au gaz paieront donc le prix fort pendant l’hiver 2023-2024. Heureusement, il paraît que nous sommes en plein réchauffement climatique...
Mauvaise nouvelle pour les optimistes
Le maintien du bouclier tarifaire, écrit Le Figaro, ne signifie pas que les factures d’électricité seront inchangées. En effet, le tarif réglementé, lui, peut encore augmenter selon les fluctuations du marché : il a déjà grimpé de 4 % après une hausse de 15 % en 2022.
Enfin, le Canard enchaîné en remet une couche sur le pouvoir d’achat :
Le pouvoir d’achat des #fonctionnaires va baisser de 10,7 % d’ici à 2027. C’est en tout cas ce que souhaite le gouvernement, dans les hypothèses de travail qu’il a transmises au Conseil d’orientation des retraites…