Amazon va devoir réduire la voilure. « Le juge ordonne de limiter, dans les 24 h et sous astreinte de 1 million par jour de retard, l’activité aux marchandises essentielles dans la période dans l’attente d’une évaluation des risques épidémiques en y associant les représentants du personnel », a rapporté Sud Commerce, à l’origine de l’assignation en référé de l’entreprise devant le tribunal de Nanterre.
Celui-ci juge qu’Amazon a « de façon évidente méconnu son obligation de sécurité et de prévention de la santé des salariés ». Amazon n’a en effet pas réalisé d’évaluation des mesures, « notamment au niveau psycho-social », précise Judith Krivine, avocate de l’Union syndicale.
L’Union syndicale Solidaires, qui avait assigné en référé l’entreprise, réclamait la fermeture de tous les entrepôts ou au moins une réduction drastique de l’activité d’Amazon, aux 10 % de marchandises essentielles, à savoir les produits médicaux, sanitaires et alimentaires. Ce volume serait de « dix à quinze » fois inférieur à ce qui est actuellement livré, selon les requérants. Au cours des semaines passées, Amazon avait promis de concentrer, justement, son activité sur ces produits essentiels. « Mais dans les entrepôts, on a expédié des jeux vidéo, du vernis à ongles... On a peut-être une vision différente de ce qu’est un ’’produit essentiel’’ », raille l’une des requérantes.
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