Il ne s’était pas exprimé depuis son discours polémique à la Convention de la droite. Attaqué depuis cinq jours pour ses propos sur l’Islam et les immigrés, Eric Zemmour a pris la parole dans son émission sur Paris Première. Il persiste et signe.
« Vos mots ont de nouveau choqué, a amorcé l’animatrice Anaïs Bouton. Nous pouvons débattre, mais pas devenir complices de quelques positions politiques que ce soit. »
« Ce n’était pas une réunion partisane, électorale, mais elle avait vocation à briser toutes les barrières, a tout de suite interrompu Éric Zemmour tentant de justifier sa participation. Ce n’était pas une réunion autour de Marion Maréchal. La politique ce n’est pas seulement les élections, c’est aussi le débat. »
« Je vais m’exprimer en tant que contradicteur et en tant qu’ami, a déclaré Éric Naulleau. J’ai été consterné de te voir prendre place dans un aréopage très douteux (...) Ce n’était pas de ton niveau. (...) Pour moi tu as franchi toutes les limites, notamment avec la comparaison entre le nazisme et l’islam (...) C’est une insulte contre tous les musulmans de France, contre tous ceux qui ont subi le nazisme. On ne peut pas comparer une religion avec les excès d’une religion. C’est indigne. »
« J’ai le droit de le dire. On a le droit de critiquer une religion », s’est défendu le polémiste dans une ambiance tendue.
« Il y a des choses qu’on ne peut plus faire (...) Tu t’es abaissé au plus bas niveau démagogique (...) Tu t’égares », a conclu Éric Naulleau.
Naulleau a ensuite lourdement chargé #Zemmour, jugeant "inqualifiable" et "indigne" de "mettre un signe d'égalité entre nazisme et islam". pic.twitter.com/rqIqABkYia
— Pierre Dezeraud (@PierreDzrd) October 2, 2019
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Des centaines de téléspectateurs ont saisi le CSA, le Premier ministre en personne, Édouard Philippe, a condamné des discours « nauséabonds et profondément contraires à l’idée que nous nous faisons de la France et de la République » et LCI, qui avait diffusé le discours, a reconnu une erreur d’appréciation. Le parquet de Paris a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête pour « injures publiques » et « provocation publique à la discrimination, la haine ou la violence ».
Du côté des employeurs du polémiste, on rappelle les règles sans pour autant sanctionner. Après avoir été interpellé par la Société des journalistes (SDJ), le directeur de la rédaction Alexis Brézet a répondu que « les propos d’Éric Zemmour ne sont pas prononcés au nom du Figaro et n’engagent en rien » le journal.
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Sud Radio s’est posé la question :
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En 1986, Luna Parker (un clone de Lio qui montre sa culotte) analysait déjà les états d’âme d’Éric :