Deux faits divers illustrent une tendance insolite dans la France de 2018. Le premier, c’est la préhension par des squatteurs d’appartements libres, le second, c’est la méthode employée par Bassem et ses amis pour récupérer une maison squattée par des migrants.
Dans ces affaires, on nage entre deux eaux, celle de la légalité et celle de l’illégalité. Cependant, la justice française étant très douteuse sur ce point – le phénomène de squatt –, des associations « humanistes » en profitent pour violer la propriété d’autrui. En toute impunité et avec l’aide de... textes bien interprétés.
Énième épisode d’une France véritablement à l’envers. Décidément, la magistrature de gauche, à l’origine du concept de « droit au logement », aura fait beaucoup de mal à la France.
Neuilly-sur-Seine : chassé de son propre appartement par des squatteurs
Comme le propriétaire d’un pavillon de Garges-lès-Gonesse, un habitant de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) a eu la malheureuse surprise de découvrir que son appartement avait été investi par un couple. Il redoute une procédure longue avant de retrouver son bien.
Le confort douillet de son domicile, Serge, 60 ans, n’en garde qu’un lointain souvenir. Cet ancien sportif de haut niveau, aujourd’hui invalide à 55 %, n’est tout simplement plus le bienvenu chez lui, dans l’appartement qu’il possède depuis 1992 dans une résidence cossue de la rue Parmentier, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Un logement estimé à 550 000 euros, squatté en toute impunité, depuis trois mois, par un couple et deux enfants en bas âge.
Selon le propriétaire, les squatteurs en question auraient profité d’un de ses fréquents séjours à Nice (Alpes-Maritimes), au chevet de son père malade, pour s’approprier son appartement de 60 m². Des squatteurs ni freinés par le code d’accès à l’immeuble, ni contrariés par la serrure haute sécurité avec bloc-cylindres que Serge avait pris soin de faire installer, l’été dernier, au lendemain d’une tentative de cambriolage.
« Malgré ça, ils sont entrés par effraction, ont changé les serrures, modifié le contrat EDF et se sont littéralement installés, s’étrangle Serge. Je n’ai réalisé ce qui se passait que plusieurs jours après, quand mon syndic m’a appelé pour me prévenir qu’un homme avait essayé de se faire passer pour moi afin d’obtenir un badge d’accès au parking. Hélas, il était trop tard… »
« Ils sont même allés jusqu’à équiper mon appartement d’une alarme »
Trop tard en effet pour entamer une simple procédure d’expulsion. Car au-delà de 48 heures, les nouveaux occupants, même sans droit ni titre, sont en mesure d’invoquer le droit au logement (voir encadré).
« À partir de là, on entre dans une procédure compliquée qui, dans certains cas, peut durer jusqu’à trois ou quatre ans, regrette Me Nejma Labidi, l’avocate du propriétaire. C’est ubuesque. D’autant que les personnes qui occupent l’appartement de mon client ne sont pas des gens en situation de précarité. Loin de là… »
[...]
Dévoré par l’angoisse, l’infortuné propriétaire dit se sentir « abandonné ».
« Je n’ai surtout pas le sentiment d’avoir la loi de mon côté, regrette-t-il. Et ce n’est pas à Neuilly que je recevrais l’aide d’une bande de jeunes comme ce pauvre homme de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise). »
Il prie donc pour que la justice ordonne enfin une expulsion. Et en attendant l’audience fixée le 12 mars au tribunal d’instance de Courbevoie, il cherche des réponses.
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Maison squattée à Garges-lès-Gonesse : des jeunes de la ville délogent les occupants
Une forme de justice dévoyée, illégale mais… expéditive. Youcef, 76 ans, a pu regagner ce mercredi son pavillon de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), squatté depuis bientôt deux mois par seize Roms, grâce à l’intervention de jeunes de la ville, comme le montrent des vidéos circulant sur les réseaux sociaux.
Son histoire, que nous relations dans un article publié sur notre site lundi soir, aurait notamment trouvé un épilogue à la suite d’un appel de Bassem Braiki, souvent appelé simplement « Bassem ».
Ce jeune homme résidant à Vénissieux, près de Lyon (Rhône) est en vue sur les réseaux sociaux depuis une vidéo publiée après les attentats du 13 novembre. Fort de cette notoriété, il a incité d’autres jeunes à monter une équipe afin de déloger les squatteurs du pavillon.
Suite du reportage à Garges-les-gonesses #Bassem pic.twitter.com/VnDDxsx9BC
— Mourad (@InSide_Fr) 1 février 2018
Bassem Braiki de Lyon provoque les mecs de Garges-les-Gonesses pour les inciter à faire évacuer par la force le pavillon du hajj Youcef, 76 ans, victime de squatteurs roumains. Voici la vidéo de l'intervention Quand la justice française est incohérente, on utilise la force. pic.twitter.com/tdPVh7F0e0
— Mourad (@InSide_Fr) 31 janvier 2018
Suite de l'évacuation forcée à Garges-lès-Gonesse, les Roumains appellent la police pour tenter de récupérer la maison expropriée mais les jeunes ne se laissent pas faire (deux interpellations) et le vieux Youcef de 76 ans finit par récupérer sa maison avec émotion. #Bassem pic.twitter.com/y3dNo9jjra
— Mourad (@InSide_Fr) 31 janvier 2018