Au fou : Alain Soral condamné à deux mois de prison ferme
en Suisse pour homophobie !
Drôle d’anniversaire pour Alain Soral. Le polémiste est condamné à 60 jours de prison ferme, le jour de ses soixante-cinq ans (le lundi 2 octobre 2023), par le tribunal cantonal vaudois. Il a en effet été reconnu coupable de discrimination et d’incitation à la haine pour des propos jugés homophobes envers une journaliste suisse homosexualiste. Alors que Cathy Macherel, journaliste de la Tribune de Genève, avait écrit un article vipérin sur le président d’Égalité & Réconciliation au moment où il s’installait à Lausanne, Alain Soral dont on connaît le franc-parler et le sens de la répartie, avait réagi en traitant la rédactrice de « grosse lesbienne » et de « militante queer ». Cela avait suffi pour qu’il fût poursuivi devant la justice helvétique. Le ministère public, tant en première instance qu’en appel, avait requis contre l’essayiste franco-suisse trois mois de prison ferme.
En première instance, le 16 décembre 2022, le tribunal d’arrondissement de Lausanne l’avait condamné uniquement pour diffamation en considérant, conformément au droit, qu’il avait injurié une seule personne homosexuelle (qui l’avait attaqué, ce qui était une réplique, une riposte) et non la communauté arc-en-ciel dans son ensemble et qu’il ne devait donc pas être condamné pour discrimination en raison de l’orientation sexuelle et pour incitation à la haine. Alain Soral avait alors écopé de 30 jours-amende à 50 francs suisses pour diffamation. Il avait aussi été condamné à verser 500 francs pour tort moral à la plaignante. Une condamnation déjà sévère pour un simple propos en réponse à un article assassin. Le tribunal cantonal vaudois a frappé beaucoup plus fort, suivant en cela les réquisitions du ministère public, et l’a donc condamné ce 2 octobre à 60 jours de prison ferme. Alain Soral peut encore recourir au Tribunal fédéral, l’équivalent de notre cour de cassation, l’instance judiciaire suprême dans la Confédération helvétique. Ce recours est suspensif. En général le Tribunal fédéral rend ses arrêts au bout de quatre à cinq mois. Parfois un peu moins. On pourrait donc avoir une décision définitive dans ce dossier début 2024.
Alain Soral a évidemment réagi à sa condamnation dans un communiqué qui mérite d’être cité intégralement car il y dit des choses importantes et hélas peu rassurantes pour l’avenir de la liberté dans nos pays européens :
« Je constate amusé que cette condamnation à de la prison ferme – pour une simple réponse explicative à un article et à son auteur, dont j’estimais qu’ils me diffamaient pour raison politique – tombe le jour de mon anniversaire ! Sans doute la précision suisse… Bien sûr, je vais faire appel.
En attendant, pour essayer d’en faire le commentaire le plus juste et le plus précis, je pense qu’on doit y voir deux choses :
• d’abord la volonté de plaire au pouvoir français qui me persécute, auquel je tiens tête depuis 20 ans et qui a motivé mon exil en Suisse. Ce qui pose la question de la perte d’indépendance et de neutralité, qui faisait le prestige de ce pays, et de sa soumission aux injonctions mondialistes, comme on a pu le constater aussi dans l’affaire ukrainienne…
• ensuite, et c’est le plus important, faire coup double en se servant de mon cas et de ma personne, pour conférer au mouvement et aux militants LGBT un statut d’intouchables, alors que ce mouvement – issu aussi de la volonté mondialiste – inquiète, pour ne pas dire plus, l’immense majorité des Suisses de raison pour l’influence dangereuse, voire catastrophique, qu’il exerce sur la santé morale et physique de la jeunesse de ce pays !C’est à la suite à donner à cet aspect du dossier, qui va très au-delà de ma petite personne, que je réfléchis actuellement avec mon avocat.
En attendant, qu’on ne me parle plus du scandale démocratique que constituerait le crédit social chinois ! »
Il faut préciser que, si Alain Soral a pu être condamné chez nos voisins helvètes, c’est qu’hélas il existe en Suisse, comme dans notre pays, une législation d’exception qui punit ce qu’ils appellent la propagation de la haine et qui n’est en réalité que le respect de la morale naturelle qui était encore la norme il y a quelques décennies en Occident. On criminalise ce qui faisait consensus il y a encore moins d’un demi-siècle dans nos pays européens, c’est inouï ! Le nouveau procureur général, Eric Kaltenrieder, s’est appuyé sur la nouvelle disposition du Code pénal (article 261 bis), approuvée hélas par le peuple suisse en février 2020 dans le cadre d’une votation populaire, preuve que l’usage du référendum, l’appel direct au peuple, est loin d’être une panacée et une garantie, surtout à une époque où les esprits sont pollués et déformés par la propagande télévisuelle intensive en faveur du lobby LGBT et plus généralement de tout ce qui est contre-nature.
Cette législation d’exception, qui est le pendant de la loi Perben (2004) en France, qui a créé très officiellement un délit d’homophobie – avec toutes ses variantes et tous ses sous-groupes : biphobie, lesbophobie, transphobie, LGBTphobie, on n’en finit pas ! –, permet de sanctionner « la propagation de la haine » ainsi que les « appels à la discrimination ou à la violence fondés sur l’orientation sexuelle », à l’instar des « discriminations visant l’ethnie, la religion ou l’origine » depuis la norme dite antiraciste introduite en 1995 (également à la suite d’une votation populaire et qui est l’équivalent de notre loi Gayssot datant, elle, de 1990). Cette loi dite antiraciste avait permis d’embastiller pendant plusieurs mois le valeureux révisionniste Gaston-Armand Amaudruz, alors qu’il était âgé de plus de 80 ans ! Ces législations immondes, on ne le dira jamais assez, ne sont là que pour nous détruire et nous avilir, nous affaiblir et nous anéantir.
Il faut comprendre que ce n’est pas seulement la France, mais l’Europe, et même tout l’Occident (et même au-delà quand on voit notamment ce qu’il se passe dans certains pays asiatiques, notamment quant à la légalisation des accouplements sodomites et saphiques qui ne sont en rien un mariage), qui sont le terrain privilégié et la proie d’une offensive LGBTiste d’une violence inouïe qui concerne l’école, le monde du sport et de l’entreprise, le divertissement, la publicité (on voit désormais aux heures de grande écoute des spots publicitaires où deux femmes s’embrassent goulûment, et il est impossible légalement de dire quoi que ce soit car ce serait jugé comme de l’homophobie, un délit passible d’un an de prison ferme et de 45 000 euros d’amende !). L’enfance et la jeunesse sont tout particulièrement les cibles désignées de ces pourrisseurs. Il s’agit dès le plus jeune âge de tuer l’innocence, de scandaliser l’enfance, de la pervertir, de la corrompre. Les premières années de la vie sont les plus importantes, les plus décisives. Il s’agit d’assassiner les âmes de nos petits, de manière irrémédiable. C’est là un crime, et un crime abominable qui crie vengeance devant Dieu.
Et, ne soyons pas naïfs, nous n’avons encore rien vu : défendre la loi naturelle, la morale chrétienne, conduira très vite derrière les barreaux et gare aux clercs qui, dans leur homélie ou dans leur cours de catéchisme, rappellent la doctrine chrétienne sur l’homosexualité. À terme ils pourraient eux aussi avoir de gros soucis car le LGBTisme est une des valeurs suprêmes de la République. De la loi des suspects à la Terreur, il n’y a souvent qu’un pas.
Mais au-delà de la question LGBT, on veut d’évidence faire d’Alain Soral un exemple pour inciter les dissidents et autres nationalistes à ne pas résister au rouleau compresseur mondialiste, cosmopolite, globaliste. Les sites communautaires se sont bruyamment réjouis de cette condamnation du fondateur d’Égalité & Réconciliation. Le compte Twitter de la LICRA a même ajouté trois bouteilles de champagne à son tweet annonçant cette nouvelle tant elle était heureuse et frétillante à l’idée de voir bientôt incarcéré un penseur jugé antisémite, négationniste et homophobe. Ils n’ont plus la moindre retenue, plus la moindre décence. Il est vrai que c’est leur marque de fabrique ! Il s’agit d’exterminer l’adversaire, d’abattre l’ennemi. Comme l’a dit un compte communautaire à propos du directeur de Rivarol qui, selon lui, doit être mis définitivement hors d’état de nuire par l’interdiction du journal et son emprisonnement durable « on achève bien les chevaux ». Oui, on le voit, on le sent, nous sommes en guerre, et cette guerre est sans trêve et sans merci. Elle va même s’aggraver, s’intensifier, se généraliser de toute évidence. Il faudra être prêt et faire face.
L’équipe de Rivarol exprime à Alain Soral et aux militants et dirigeants d’E&R leur compassion, leur sympathie, leur amitié et leur affection dans l’épreuve. Au-delà parfois de quelques nuances d’appréciation, nous sommes dans la même tranchée. Nos ennemis ne s’y trompent pas quand il s’agit de faire feu. À nous de résister et de faire front. En ne cédant rien sur le fond. En faisant le dos rond. En servant la vérité qu’on cherche à étouffer. En gardant dans ces temps mauvais et maussades (ou Mossad !) les pieds sur Terre et les yeux levés au Ciel.
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